Sept membres du personnel de l’éducation secondaire suspendus pour 3 mois en relation avec le scandale des fuites sur 3 épreuves. Cette fraude généralisée avait entraîné la reprise desdites épreuves donc d’importants coûts supplémentaires.
Les sept enseignants suspendus travaillent service de reprographie de l’OBC.
Le baccalauréat de l’enseignement secondaire général de la session 2020 a été émaillé de cas de fuites des épreuves de physique, de sciences de la vie et de la terre (SVT) et de chimie des séries C, D et Technologies de l’information (TI). Sur instructions du Premier ministre, Joseph Dion Ngute, lesdites épreuves ont été reprogrammées sur toute l’étendue du territoire national. Pour faire la lumière sur cette affaire, une commission d’enquête administrative a été mise sur pied le 28 juillet dernier.
Ladite commission, présidée par le secrétaire général du Minesec, Pierre Fabien Nkot, a identifié la fuite desdites épreuves et établi les responsabilités. Ce qui a conduit à des mesures conservatoires contre les personnels indélicats. « Les personnes convaincues d’agissements répréhensibles seront remises aux services compétents de l’État, pour répondre de leurs actes », indique Pauline Nalova Lyonga, dans un communiqué publié également ce lundi. La Minesec « tient à rassurer l’opinion nationale et internationale qu’à la faveur des mesures énergiques prises par le gouvernement, l’intégrité de l’examen du baccalauréat secondaire général de la session 2020 a été préservée ».
Invité le mardi 18 aût 2020 dans le cadre de la matinale de Radion Balafon, « Sacré Matin », Emmanuel Ngouaba, Chevalier des palmes académiques propose comme solution la décentralisation de l’OBC. « La solution centrale c’est de décentraliser l’Office du Baccalauréat en créant des académies régionales », écrit Emmanuel Ngouaba, Chevalier des palmes académiques.