D’après le chanteur camerounais résidant aux Etats-Unis, tous ceux qui scandent à tout va «libérez», ne font ni plus ni moins que de la comédie.
C’est dans une sortie épistolaire effectuée sur son compte Facebook le 6 septembre 2020 que Richard Bona a contre tout attente, légitimez la mise en détention de Gassam Noche Gervais Kevin, l’élève de 18 ans arrêté dans le cadre des fraudes au baccalauréat 2020.
«Arrêtez votre comédie» , lance-t-il d’emblée. «Il ne me paraît plus exagéré d’observer votre côté émotif. Senghor l’avait déjà illustré️. Tout cela pour toujours faire abstraction à la réflexion. Faites travailler votre matière grise et posez les vraies questions pour éventuellement trouver des réponses adéquates. Il ne suffit pas de crier libérez, libérez. M. Bona dites quelque chose !», poursuit l’artiste non sans énumérer les véritables questions qu’il faut se poser.
«Est-il fautif ? Oui ou Non ? La réponse est oui. Est-ce que la punition est sévère ? Oui elle l’est. Faut-il remonter la filière pour punir ceux qui ont initié cette triche ? Oui absolument».
Richard Bona termine son texte par une anecdote similaire à celle Du petit Kevin, et dont il a été victime.
«Vous savez un jour un de mes employés laisse sa voiturette en panne dans ma cour. Pourtant il venait de l’acheter d’occase en ligne…2 jours après les flics sonnent chez moi et m’annoncent que cette voiturette garée chez vous avait été volée il y a 3 ans. Oui je suis innocent mais pas tout-à-fait au-devant de la loi…la loi prévoit des sanctions pour celui qui achète, transmet, détient ou dissimule tout objet volé. Et parfois, celui-ci risque la même peine que le voleur. Mon aspiration est et restera toujours juste pour une société juste pour tous. Pour finir, il faut éradiquer cette pratique en punissant et non juste balayer de la main encore une fois».