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Fridolin Nké : « Il y a quelque chose qu’Atanga Nji et Alice Nkom ont en commun »

Selon l’universitaire philosophe, « depuis quelques jours, une petite affaire aux grandes conséquences oppose le MINAT, Paul Atanga Nji, et le Redhac, de Me Alice Nkom et Maximilienne Ngo Mbé. » Mais alors affirme-t-il dans une tribune, il y a quelque le Minat et l’avocate militante des droits humains ont en commun : « c’est leur complicité dans les « Grande fraternité blanche », notamment franc-maçonnique ».

Paul Atanga Nji et Me Alice Nkom
Paul Atanga Nji et Me Alice Nkom - DR

Lire ci-dessous en intégralité la tribune du Dr Fridolin Nké:

Me Alice Nkom, Atanga Nji et les autres.

Le grand mensonge dans la vie politique camerounaise

Depuis quelques jours, une petite affaire aux grandes conséquences oppose le MINAT, Paul Atanga Nji, et le Redhac, de Me Alice Nkom et Maximilienne Ngo Mbè. Le premier, en toute illégalité, a fait sceller les bureaux de l’organisation de défense des droits de l’homme que dirigent ces deux vaillantes et inspirantes compatriotes, après une saisie de fonds jugés suspects par les autorités compétentes, notamment l’Agence Nationale d’Investigation Financière (ANIF). À la suite de quoi, par un acte de rébellion, Me Alice Nkom, PCA du ReDhac, a décidé, devant les caméras de télévision, de briser les scellés illégalement apposés dans ses bureaux.

L’affaire prend de l’ampleur et divisent les Camerounais. Qui soutenir, le « ministre voyou » ou la mémé des pédés ? Un chroniqueur respecté et respectable a exprimé son souhait d’accompagner « notre maman Alice Nkom » chez le Préfet lorsqu’elle ira répondre présente à sa convocation. J’ai souri amèrement devant une si docte naïveté. Mais, au-delà de ce malicieux jeu de rôle d’opportunistes impénitents dans l’espace public, au-delà du spectacle orchestré pour ameuter la galerie, au-delà des manœuvres de distraction de l’opinion et de manipulation des populations qui sont invitées à accompagner en masse Me Alice Nkom chez le Préfet demain, il y a quelque chose de plus pernicieux, de plus criminel, de plus macabre pour notre émancipation que cet acharnement manifeste du ministre Atanga Nji et cette bravade publique de me Alice Kom. Ce quelque chose de je-sais-quoi, cette chose insidieuse est la complicité qui lie fraternellement ces deux comparses et dont nous, le Peuple camerounais, sommes les victimes.

Je m’explique. Je n’aime pas Atanga Nji à cause de ses manières de Villageois sorcier. Mais on doit bien exercer notre esprit de discernement dans les cas limites comme celui-ci.

1-Après mon affaire avec le Colonel Joël Émile Bamkoui en 2021, j’ai été rencontrer Me Alice Kom et Maximillienne Ngo Mbè à Douala suite à leur intervention musclée dans ce dossier de torture et de menaces. Ce sont des dames au grand cœur, qui ont de surcroît des convictions de justice très enracinées. Après des échanges nourrissants, elles m’avaient donné les papiers pour remplir et recevoir des subventions. Je n’ai pas accepté parce que, par principe, le monde de l’humanitaire, des subversions et de l’aide venues d’Occident est un crime contre notre dignité en tant qu’Africains. On prend d’une main et on humilie et tue les nègres d’une autre main. Il y a plus. Dans la plupart des cas, ce monde de l’humanitaire et des ONGs internationales fait irriguer la soumission des leaders africains, la promotion des déviances diverses dans la jeunesse, dont l’homosexualité et la pédophilie, les trafics divers…

2- Mais il y a quelque chose qu’Atanga Nji, Alice Nkom ont en commun : c’est leur complicité dans les « Grande fraternité blanche », notamment franc-maçonnique. Au-delà de cette mascarade autour de la défense des droits de l’homme, il y a la force de ces liens obscurs qui dépasse les petits désaccords actuels entre eux. Or, le fait d’avouer que je n’aime pas Atanga Nji m’oblige également à prendre en compte et en considération la correspondance de Monsieur le Préfet du Wouri, Monsieur MVOGO Sylvac Marie, et la pertinence des arguments qu’il mobilise en appui à sa convocation administrative. Je me souviens d’ailleurs avoir eu une longue discussion avec ce Préfet il y a deux mois dans son bureau et il m’a laissé l’impression d’être un homme sérieux, pondéré, intéressant en un mot. Lorsqu’il dit que Me Alice Kom travaille à la légalisation d’une ONG de fornication homosexuelle, je ne peux pas ne pas le croire sur parole parce que c’est un homme de parole et ils sont très peu nombreux dans ce régime comme lui…. Même si je peux soupçonner Atanga Nji de vouloir voler son gros argent, mais je ne peux manquer d’observer que, suivant les arguments du Préfet, elle reçoit les grosses subventions pour venir créer des bordels où les dépravés (ils sont déjà nombreux chez nous) vont venir se donner le plaisir infâme de se défoncer le cul sous les yeux (admiratifs) de nos enfants. À l’imaginer, je ne peux même pas me prononcer en faveur des sodomites et de leurs idéologues. Ça, jamais !

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3- Comment puis-je donc accompagner la mémé chez le Préfet demain ? Qu’on me comprenne bien et il faut crever l’abcès : je me situe au niveau des principes. Certes, je dénonce la violation les violations répétées de la loi par nos dirigeants, la mise en parenthèses du principe du droit et des valeurs de justice et d’équité dans le déploiement de la puissance publique, chez nous. Mais voici le problème : comment va-t-on faire avancer la justice si ceux qui sont aux commandes de l’État (Atanga Nji) sont complices de ceux qui sont engagés dans La Défense des droit de l’homme (Alice Kom), complices eux-mêmes de ceux qui se déclarent opposants politiques (Célestin Bedzigui, qui intervient beaucoup dans cette affaire) ? Comment pouvons-nous, nous les libres esprits, nous les penseurs dissidents, nous qui sommes soucieux de notre émancipation, de notre prospérité en tant que Nation, nous qui sommes pourtant tenus pour des moins-que-rien par les fils spirituels des Grands Maîtres blancs, comment, dis-je, peut-on efficacement combattre les inégalités et les injustices ensemble avec les défenseurs des droit de l’homme si, par derrière, tous ces acteurs (pouvoir, opposants, société civile) ont leurs fraternités ésotériques inexpugnables ? Comment l’écrasante majorité des Camerounais, nous les non-initiés, tous ceux qui n’ont pas fait allégeance à ces Fraternités occidentales aliénantes qui attirent tant les petits bourgeois nègres, nous tous qui sommes tenus par eux pour des créations humaines non-achevées, comment pouvons-nous faire foule avec eux, les « Initiés », les Nègres Élus de la nuit blanche ? Comment peut-on mobiliser le Peuple si ces accointances rosicruciennes, franc-maçonniques, cabalistes et autres commandent que le soutien apporté au Frater prime sur l’appartenance citoyenne et que l’appartenance à la VRAIE Grande Famille mondiale franc-maçonnique, qui les réunit avec nos bourreaux, les Maîtres du monde, importe plus que les liens de sang et les souvenirs du village ? Surtout, qu’est-ce que ces appartenances mystiques et ésotériques ont apporté dans ce pays depuis soixante-dix, sinon la misère, les assassinats politiques, le pillage systématique de nos richesses, la désolation, la guerre, les larmes, la mort ?

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4- Puisqu’on ne peut pas changer les choses, par exemple, faire avancer l’État de droit, sans mobiliser le Peuple, comment allons-nous nous organiser avec les Me Alice Kom, les Cabal Libi’i, les Maurice Kamto pour la malgouvernance et combattre les Galax Étoga, les Atanga Nji et les autres Violeurs de nos lois, Pilleurs de la fortune publique et Profanateurs de notre dignité si, eux, ils sont déjà leurs frères de loges avec lesquels ils se retrouvent la nuit (pour nous narguer certainement) ? Pouvez-vous nous rassurer que ces Initiés des Choses de Blancs sont désormais capables de traiter en toute confiance avec nous, le Peuple, nous qui sommes en réalité des Étrangers pour eux, au point d’accepter qu’on contribue ensemble à faire avancer la cause de Changement et de la Renaissance, sans préjugés, sans nous juger ?

5- Comment nous, les non-être, pour reprendre la formule de mon Maître Mono Ndjana, pouvons-nous accorder du crédit aux acteurs politiques et de la société civile si nous savons qu’ils sont entre eux fraters et qu’ils appartiennent aux Autres ?  Comment allons-nous avoir le courage de les suivre vu qu’ils se tiennent solidairement la main, alors que les nôtres sont sous les menottes ? Si l’on décide de les accompagner, où allons-nous nous retrouver, à la Place des Fêtes ou à l’abattoir ? (J’ai évoqué une question de principe, voici donc que je questionne le principe de la lutte politique de libération…).

6- À moins de surfer sur le superfétatoire, le dérisoire et sur un populisme politiquement rentable, en l’état, comment peut-on sensément faire confiance à nos leaders et donner du crédit à leurs dénonciations labiales ? Au final, dans vos affaires de défense de l’État de droit et des droits de l’homme, ne sommes-nous pas en plein dans un jeu de dupes ?

Fridolin Nké

Expert en Discernement

 

NB : Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement la position éditoriale de Lebledparle.com.


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