Invité de l’émission L’Arène sur Canal 2 international, le député a affirmé que John Fru Ndi reste à la tête du SDF parce qu’il est imbattable pour le moment.
Joseph Mbah-Ndam, député SDF et vice-président de l’Assemblée Nationale et les journalistes interviewer ont abordé des sujets d’actualité concernant la crise anglophone et la tenue toujours attendue, du prochain Congrès national du parti de la Balance.
A propos dudit congrès, le 8è du genre, l’honorable Mbah Ndam a signifié que c’est le manque de moyens financiers qui retarde l’évènement. « Le SDF est un parti politique d’opposition. Et comme tous les partis qui n’ont pas choisi de rallier la majorité présidentielle, nous avons des difficultés financières », a expliqué le vice-président de l’Assemblée Nationale, en réponse à une question relative à la tenue du Congrès. En rappel, le Comité exécutif national de ce parti a tablé sur un budget de 80 millions de FCFA.
Annoncé en mai 2016 par le Chairman Ni John Fru Ndi, ce congrès devrait permettre le renouvellement du sommet du parti. Il sera surtout l’occasion pour le Social Democartic Front de désigner son candidat à la prochaine élection présidentielle. On saura alors si Fru Ndi est candidat à un autre mandat à la tête de la principale formation politique d’opposition. Pour l’heure, c’est le clair-obscur total à ce sujet.
S’il semble toujours bénéficié du soutien des militants et sympathisants du SDF, une partie de l’opinion demande cependant le retrait d’un John Fru Ndi qui aura 76 ans en juillet 2017. En réaction, Mbah Ndam a affirmé que « Fru Ndi n’a pas encore dit qu’il est fatigué » pour laisser la main. « Je peux présenter ma candidature à la présidence du parti, mais avant, il faut que je sois certain que je peux le battre. Pour le moment, je connais son poids sur le terrain », a-t-il encore indiqué.
A propos de la crise qui secoue les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis sept mois, le vice-président du SDF a réaffirmé la position de son parti, à savoir la mise en place du fédéralisme et la libération des personnes actuellement jugées dans le cadre de ladite crise.