Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a annoncé lors de son discours à la nation qu’il allait céder sa part d’héritage pour une fondation qui œuvre dans l’éducation.
« J’ai décidé avec le plein accord de mon épouse et de mes enfants que ma part d’héritage sera partagée avec toute la jeunesse gabonaise car à mes yeux nous sommes tous les héritiers d’Omar Bongo Ondimba », a-t-il dit, après avoir affirmé « qu’aucun Gabonais ne doit rester sur le bord de la route ».
Ali Bongo a ensuite annoncé « au nom des enfants » d’Omar Bongo qu’une propriété familiale située à Libreville, près du camp de Gaulle serait cédée à l’Etat et dévolue à l’implantation d’une Université.
Il a également déclaré que les enfants Bongo « allaient céder à l’Etat, pour le franc symbolique, deux propriétés en France ayant appartenu à Omar Bongo Ondimba. Il s’agit de deux hôtels particuliers, situés rue de la Baume dans le 8ème arrondissement pour l’un, et rue Edmond Valentin dans le 7ème arrondissement de Paris, pour l’autre. »
« Ces biens immobiliers, qui feront désormais partie du patrimoine de l’Etat gabonais seront affectés à un usage diplomatique et culturel », a précisé le président.
Dans le cadre de l’enquête sur les « biens mal acquis », deux juges français s’intéressent aux conditions dans lesquelles un très important patrimoine immobilier et mobilier a été acquis en France par l’ex-président Omar Bongo, le président congolais Denis Sassou Nguesso et le président équato-guinéenne Teodoro Obiang Ngema et certains de leurs proches.