Alors que l’état de santé du Chef de l’État Ali Bongo Ondimba donne lieu à de nombreuses spéculations au sein de l’opinion gabonaise, une autre information livrée par le trihebdomadaire Échos du Nord pourrait venir assombrir le tableau de ce dernier.
En effet, l’avocate Maître Claude Dumont Beghi aurait été suspendue le 28 février dernier du Barreau du Gabon pour violation de règles qui régissent l’exercice de la profession d’avocat.
S’agit-il là d’un ménage autour du chef de l’État gabonais dont les informations sur la santé ne convainquent personne encore moins les politiques de l’opposition et les observateurs qui supputent chacun de son côté ? Seules les autorités gabonaises pourraient répondre avec précision à cette question.
Mais une analyse profonde des faits pousserait à dire oui. En effet, après la mise à la retraite du garde du corps personnel d’Ali Bongo, l’on apprend que son avocate maître Claude Dumont a été suspendue du barreau gabonais par une décision prononcée par le Bâtonnier de l’ordre des avocats du Gabon Maître Lubin Ntoutoume.
Dans sa parution n° 617 du 24 décembre 2018, le trihebdomadaire Échos du Nord, alertait déjà que, l’avocate avait créé une société commerciale dont elle était la gestionnaire. Une inititiative contraire aux règles de la profession d’avocat dans la loi du pays.
Convoquée au barreau pour s’expliquer, elle n’a pas donné suite à la convocation. Le 28 février dernier, Bâtonnier de l’ordre des avocats du Gabon a prononcé sa suspension. Si, par ailleurs, elle prouvait que la société concernée, la CDB Consulting, ne lui appartient pas, elle ferait annuler cette suspension ; mais au regard des preuves à son encontre, cela pourrait être difficile, estime Gabon Media Time un journal Gabonais
Le média informe qu’une autre convocation lui aurait été envoyée pour une audition le 14 Mars prochain. Dans le cas où elle ne répondrait pas non plus présente à cette dernière, sa suspension pourrait devenir définitive. Dans tous les cas, loin d’être un acharnement contre les proches d’Ali Bongo, ce qui aurait été intrigant, il s’agit là d’une affaire purement professionnelle, si l’on s’en tient à cette version du média gabonais.