Profiterait telle de la présence du président gabonais en terre américaine (Onu, ndlr) pour lancer l’affaire? L’épouse américaine d’Ali Bongo demande le divorce comme rapporté mercredi par la presse US (Abc, ndlr).
Click to enlargeGabon: L’épouse américaine d’Ali Bongo demande le divorceAvant la mort de son père Omar Bongo, Ali vivait en Los Angeles. Il y a fait la rencontre d’une femme nommée Inge en 1991. Ils se sont mariés en 1994 à Madrid (mariage reconnu légal aux Etats-Unis, ndlr) et ont eu trois enfants (dont un adopté, ndlr).
Tous vivaient la belle vie avec un jet prive à leur disposition, des palaces, des cuisiniers , des domestiques, un manoir à Malibu de plus 22 millions de dollars.
L’actuel président gabonais qui sera reçu à la maison blanche jeudi, aurait, en quelque sorte, fui sa femme après le décès de son père en 2009 et a décidé de la quitter et de lui couper les vivres depuis 2008.
En 2009, toujours sur Abc, Inge Bongo affirmait être allée au Gabon à plusieurs reprises sans avoir pu s’adapter pour cause de disparité entre la richesse du clan Bongo et du reste de la population. Omar Bongo aurait demandé en son temps à son fils Ali que celle qui avouera vivre de l’assistance sociale et de « l’aide de quelques amis », réside au Gabon.
D’après Inge, au Gabon, des marabouts auraient convaincu son mari « que quelque chose n’allait pas chez elle ». « Il m’a fait kidnapper plusieurs fois, il m’a fait mutiler, il m’a battu terriblement » révélait telle en 2009 affirmant néanmoins vouloir la place qui lui revenait, à savoir celle de première dame du Gabon, et avouant avoir, alors, sollicité l’administration Obama pour qu’elle intervienne dans son cas.
En 2009, Inge pensait divorcer. « Nous avions un pacte selon lequel nous ne devions pas divorcer. Mais cela ne signifiait pas être fauchée. Il avait promis qu’il prendrait soin de nous » indiquait t’elle.
Aujourd’hui, Inge demande le divorce. Officiellement, elle reste l’épouse d’Ali également marié avec Sylvia Valentin. La loi américaine, contrairement à la loi gabonaise, ne reconnaît pas la polygamie.