Le porte-parole de la présidence de la République gabonaise réagit aux plaintes déposées contre son collaborateur il y a quelques jours.
Quatre leaders de la société civile gabonaise ont porté plainte contre Nourredine Bongo, fils du président Ali Bongo Ondimba et par ailleurs coordonnateur général des affaires présidentielles.
Dans leur plainte, il ressort les motifs de « corruption et blanchiment d’argent ».
Un effet des Fake News selon le gouvernement
Au microphone de RFI ce 14 janvier 2020, Jessye Ella Ekogha, le nouveau conseiller spécial chargé de la communication et porte-parole de la présidence de la République, a inscrit ces chefs d’accusations dans le registre des Fake News ; des faits infondés.
« La seule réaction qu’il y a lieu d’avoir c’est qu’on ne peut pas la prendre au sérieux. C’est-à-dire que cette plainte sur l’enrichissement illicite se base sur des faits qui se seraient déroulés dans la nuit du 6 janvier 2020. Ces faits qui sont décrits d’ailleurs sont l’aspect de Fake News qui a été créé sur les réseaux sociaux la semaine dernière qui n’ont aucune preuve légale. J’imagine que les associations en question sont incapables de produire ne serait-ce qu’un procès-verbal pour prouver les faits qu’ils annoncent. Donc, encore une fois, c’est un joli quick off qui ternit l’image du pays et qui n’a aucun impact », a réagi le membre du gouvernement d’Ali Bongo, arrivé à son fauteuil le 6 décembre dernier.
Néanmoins, si tant est que la Justice est indépendante, les enquêtes menées par celle-ci en diront davantage sur cette affaire.