C’est le constat que fait France 24 qui a de toucher du doigt, les réalités du terrain.
Les stades et autres équipements apprêtés par le Gabon en 2012 pour accueillir la Coupe d’Afrique des Nations(Can) se dégradent avec le temps. La raison, l’entretien de ces infrastructures n’est pas au rendez-vous.
« Des équipements abimés. Des bus ayant servi lors de la Can 2017 abandonnés dans la broussaille. Depuis 4 ans, le Stade de l’Amitié sino-gabonaise se dégrade », fait remarquer France 24.
Derleck Leckobat, journaliste gabonais qui a pris part à la Can Gabon 2017, a encore en souvenirs, la splendeur du stade de l’Amitié sino-gabonaise il y a cinq ans : « C’était tout beau à voir. Regardez à quoi ça ressemble aujourd’hui. Ça c’était un endroit qui inspirait une certaine fierté. Il y avait là, des journalistes du monde entier. Et quand ils étaient là, le Gabon était valorisé. Aujourd’hui quand je reviens, quand je vois ça, c’est triste », se souvient-il.
A en croire le reporter de la chaine française, « Les travaux de rénovation du stade Omar Bongo n’ont jamais vu le jour pourtant, l’Etat gabonais y avait investi près de 100 milliard de FCFA ». Rendus en 2022, les « installations sont vétustes », les « pelouses érodées » et « depuis deux ans, le championnat national est à l’arrêt », peut-on écouter.
Pour Paiji Ulrich Kessany, les infrastructures sportives sont à patrimoine, un bijou à conserver et préserver : « lorsqu’on a quelque chose d’historique comme ça, on doit pouvoir se battre pour le réhabiliter parce que c’est de l’histoire de plusieurs générations, c’est l’histoire du Gabon… », déclare l’ancien international gabonais.