Antonio Guterres s’est inscrit en faux vis-à-vis du coup d’État militaire qui s’est produit au Gabon le 30 août 2023. Le Secrétaire général de l’ONU considère cette voie comme une méthode inappropriée pour résoudre la crise post-électorale. Pour lui, ce type d’actions sont incompatibles avec les principes démocratiques et l’État de droit.
Dans une déclaration à la presse de son porte-parole Stéphane Dujarric, Antonio Guterres a appelé toutes les parties impliquées à faire preuve de retenue et à privilégier les voies du dialogue pour résoudre la crise. Il a également souligné l’importance du respect de l’État de droit et des droits de l’homme dans cette situation. Antonio Guterres a particulièrement insisté sur la nécessité de garantir l’intégrité physique du président de la République et de sa famille, tout en exprimant la solidarité de l’ONU envers le peuple gabonais.
Il est à noter que le Gabon est actuellement membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, ce qui motive la réaction de l’organisation internationale. Le mandat de deux ans du Gabon au sein du Conseil de sécurité de l’Organisation onusienne s’achève cette année.
Oligui Nguema, le nouveau homme fort
Les réactions internationales y compris celle de l’ONU, n’ont pas empêché les militaires gabonais à poursuivre leur putsch jusqu’au bout. Brice Oligui Nguema a été nommé président de la transition par la junte. Quant au Chef d’Etat déchu, il est assigné à résidence surveillée depuis la matinée du 30 août 2023 comme l’a relayé Lebledparle.com.