L’ancien ministre de la Fonction Publique et du Contrôle, Garga Haman Adji s’exprimait sur Bnews1 le 24 mai 2021 dans le cadre du programme « Obama Time ». Il y a notamment fait savoir que le patron du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), par le truchement du directeur du quotidien Le Jour, Haman Mana, s’est approprié son programme politique.
Sur le même plateau, l’homme politique et président national de l’ADD a fustigé le choix de Maurice Kamto de contester les résultats de l’élection présidentielle de 2018 et lui suggère de « revenir à la raison ».
La « victoire » de Kamto à la présidentielle de 2018
Revenant sur la démarche de Maurice Kamto à la suite de l’élection présidentielle de 2018, le président national de l’Alliance pour la Démocratie et le Développement (ADD) considère que son collègue de l’opposition est « un faux deuxième qui fait des histoires ».
Appelant l’universitaire à plus de réalisme, Garga Haman lance : «Kamto doit revenir à la raison. Ce n’est pas la gueule qui fait passer. Et aujourd’hui, il est en train de ruiner l’âme de ceux qui le soutiennent. Il est en train de créer un problème ethnico-social au Cameroun ».
Garga Haman condamne également, l’option du boycott des élections législatives et municipales de 2020 de Kamto.
La rencontre entre Garga Haman Adji et Maurice Kamto
Selon le patron de l’ADD, l’universitaire était arrivé chez lui un jour pour lui signifier son intention de militer au sein de sa formation politique. Une pyrotechnie selon lui. « Kamto va me suivre. Il est venu ici prendre mon programme. Quand il créait son parti, cela veut dire qu’il est venu après moi, il m’a réclamé sous la conduite d’Haman Mana, votre confrère, pour dissimuler qu’il veuille adhérer à l’ADD et qu’il lui faut les documents. Il disait : vraiment votre parti m’intéresse, mais je manque la documentation. Et moi, statuts par ici, programme national par là… Et comme par hasard, tout professeur agrégé qu’il est, il a oublié de lire la dernière page de mes bouquins qui sont imprimés par les grandes éditions qui sont basées à Tsinga. Et il est parti amener son programme farfouillé chez le même éditeur qui est décédé. Celui-ci me dit : mais j’ai un problème, est-ce qu’on peut se voir ? Il vient et m’en parle je lui dis : va imprime, il va s’emmêler les pédales. Et comme par hasard un jour je me suis filmé avec mon éditeur qui est devenu aussi l’éditeur de Kamto », a relaté le président de l’ADD.
Pour rassurer l’opinion de ses déclarations, Garga Haman Adji invite quiconque à faire un rapprochement entre les deux documents : « Si vous êtes quelqu’un qui sait analyser, allez prendre le peu de programmes et de statuts qu’il a et vous le lisez. Le mien a été imprimé en 2004. Le sien c’est après. Demandez aux grandes éditions. Il est venu normalement avec une telle ouverture d’accueil et de visite. J’aurais pu le revoir une autre fois, je ne l’ai revu qu’à la veillée mortuaire de feu Yontcha Jacques. Je ne lui en ai jamais parlé. Chacun sait ce qu’il y a derrière », a-t-il fait savoir.