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Gaston Kelman : « A part Samuel Eto’o et Nelson Mandela, l’Afrique n’a pas engendré d’autre personnalité aussi consensuellement adulée ».

Pour Gaston Kelman, le président de la Fécafoot est la seule star planétaire africaine, toutes disciplines – sports, sciences, arts et lettres – confondues.

Samuel Eto'o
Samuel Eto'o - DR

Le Coach Belge des Lions Indomptables, Marc Brys, a accordé une interview au média de son pays dh.net,  dans laquelle il prétend que Samuel Eto’o n’est soutenu que par la « classe populaire ». En réaction, l’écrivain français d’origine camerounaise Gaston Kelman dans sa tribune parue dans le quotidien Le Messager, édition de ce 21 août 2024, remonte un peu les bretelles au technicien de 62 ans. Dans cette tribune, Gaston Kelman démontre que le légendaire Samuel Eto’o ne trouve pas ses fans uniquement dans les classes populaires.

« Le président de la Fécafoot est la seule star planétaire africaine, toutes disciplines – sports, sciences, arts et lettres – confondues. A part lui et Nelson Mandela, l’Afrique n’a pas engendré d’autre personnalité aussi consensuellement adulée. Il est aussi la personnalité la plus aimée des Africains. La popularité d’une star planétaire n’a pas de frontière sociale. Cette icône est acclamée dans la rue par le peuple sans distinction de classe. Elle est accueillie dans les palais, enseignée dans les amphithéâtres. Samuel Eto’o fils a porte ouverte auprès de toutes les têtes couronnées du monde, sa sainteté le pape ou l’inaccessible Vladimir Poutine. On a vu le bonheur du président français à partager une partie de football avec lui. Les angoisses existentielles d’un quidam ne sauraient l’assigner aux classes populaires dont il serait originaire », fait lire l’écrivain dans sa tribune.

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En même temps, Gaston Kelman s’interroge sur la popularité de Marc Brys.

« Je me demande combien de Camerounais connaissaient l’existence de cet homme avant son introduction fracassante dans notre pays en porcelaine. Devant le scepticisme des Camerounais pour ce choix, des soutiens inattendus dont on se questionne sur les motivations, ont avancé des arguments ubuesques. On a dit que le Cameroun avait gagné ses compétitions avec des entraîneurs totalement inconnus. Evidemment, si on se réfugie derrière la superstition, on peut faire de ce modèle la règle intangible. Mais on peut aussi se dire qu’une équipe phare comme les Lions indomptables du Cameroun, cinq fois championne d’Afrique, sept fois en phase finale de la coupe du monde et médaillée olympique, peut prétendre à des entraîneurs plus flamboyants », écrit notre compatriote.

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