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Genève : Le Cameroun brandit les preuves « irréfutables » de complicité entre certaines ONG et les terroristes

PAUL etoudi
Le représentant du Cameroun a réitéré, exemples à l’appui, les accusations qu’a faites Paul Atanga Nji dans son point de presse le 9 mars 2020.

PAUL etoudi
Paul Biya (c) Droits réservés

Faisant lecture de la déclaration du Cameroun dans le cadre du débat général sur le point 4 du 43ème Conseil des droits de l’Homme tenu à Genève en Suisse , Côme Damien Georges Awoumou n’a pas hésité d’emboiter le pas à Paul Atanga Nji qui dans son point de presse du 9 mars, accusait certaines ONG exerçant au Cameroun d’être de mèches avec les terroristes non sans affirmer qu’il détenait les preuves tangibles à ses dires.

Dans la capitale suisse, le ministre plénipotentiaire a mentionné certaines de ces preuves: « Les preuves établissent aujourd’hui, au-delà de tout doute possible, les accointances irréfutables d’« Human Rights Watch » avec les milieux sécessionnistes terroristes qui sèment la terreur et la désolation  dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest Cameroun »,  affirme le membre du gouvernement.

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En outre, « bien plus grave, il a été découvert dans les convois humanitaires de certaines ONG, des armes et des munitions, des téléphones portables, les téléphones satellitaires Thuraya et des jumelles destinées aux terroristes sécessionnistes », peut-on lire dans la déclaration.

Dans le même veine, Come Damien Georges Awoumou révèle que l’ONG « Médecins Sans Frontières a pratiquement transformé certains de ses centres d’accueil médicaux en refuge desdits sécessionnistes terroristes ».

 

Rappelons que la tragédie survenue à Ngarbuh dans la région du Nord-Ouest le 14 février 2020 est le pont focal des accusations qui pèsent sur le Cameroun en particulier et les forces de défense en général.

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D’après certaines ONG, l’armée avait « massacré une vingtaine de civils » alors que le gouvernement, dans son communiqué, avait soutenu la thèse de « cinq personnes dont quatre enfants et une femme » qui sont tombées au cours d’un « accrochage » entre l’armée et les séparatistes.


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