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Georgina Eyock finaliste élection Miss Blue 2020 : « Une fois élue Ambassadrice de l’eau, je militerai davantage pour la promotion de l’hygiène en milieu scolaire »

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Georgina Eyock, 19 ans, 1m72 de taille et étudiante en première année à la Faculté de droit de l’université de Yaoundé II-Soa, est candidate à l’élection Miss Blue Cameroun 2020.


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Georgina Eyock (c) Droits réservés

En prélude à cette initiative de l’ONG américaine Go Blue for Clean Water dont le but est de promouvoir l’accès à l’eau potable aux couches défavorisées, lebledparle.com s’est rapproché Georgina Eyock qui nous livre ses projets une fois Miss Blue.

Bonjour Georgina ! Vous êtes étudiante et candidate à l’élection Miss Blue 2020. Pourquoi souhaitez-vous devenir Miss Blue Cameroun ?

Pour moi être Miss est une véritable passion. Me présenter à un concours de beauté a toujours été une réelle et véritable intrépidité. Alors pour cette année, j’ai décidé de me présenter à Miss Blue Cameroun. En réalité, devenir Miss Blue Cameroun est un tremplin pour l’avenir d’une fille.

Pouvez-vous revenir avec nous sur votre projet ?

Déjà mon projet porte sur « l’hygiène et salubrité en milieu scolaire ». Alors j’ai choisi ce projet pour dejà pousuivre la sensibilisation au lavage des mains, en raison de la crise sanitaire actuelle. En outre mener des actions d’informations, d’amélioration de l’accès à l’eau et à son assainissement dans les milieux éducatifs me semblent tributaries au bien être social. S’agissant de cette crise sanitaire qui fait fléchir le monde, j’estime que pour plus d’efficacité, les acteurs de la scène doivent se doter des capacités d’analyses en procédant aux investigations épidémiologiques. De ce fait, il faut donc mener des actions terrain ; guidés par des experts en la matière, afin que nos établissements soient suffisamment à l’abri de toutes maladies hydriques, pour une éducation saine dans environnement sain. Et c’est là que s’inscrit mon combat.

En quoi est-ce qu’il vous semble convaincant ?

Ce projet me semble convaincant dans la mesure où la majeure partie des problèmes de l’humanité est liée à la non-accessibilité, ou encore à la mauvaise qualité de l’eau. Et nos milieux éducatifs sont exposés aux plus grands risques des maladies hydriques.

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Dites-nous Georgina, quelle différence faites-vous entre les autres candidates et vous ?

En réalité je ne trouve pas trop de différence, car nous sommes toutes finalistes et chacune d’entre nous devra faire preuve de distinction face au jury. En revanche, ma particularité face aux autres, c’est que je suis suffisamment à la hauteur du concept pour pallier l’adversité. Voilà pourquoi je ne doute pas de mon équipe qui œuvrent à font pour qu’ensemble nous parvenions à nos fins. 

Votre famille vous soutient-elle dans cette aventure ?

Tout à fait, j’ai un soutien total de toute ma famille.

Quelle Miss du Cameroun dans l’histoire vous a particulièrement marquée ? Pourquoi ?

La Miss qui m’a toujours marqué est Valery Ayena pour qui j’ai autant d’admiration ; ceci à travers ses multiples actions manifestes dans le secteur entrepreneuriat jeune et en particulier le domaine de la mode, étant un modèle de référence pour nous autres jeunes filles passionnées du milieu.

Quelles sont les causes qui vous sont chères ? Quel combat mèneriez-vous une fois que vous serez élue Miss Blue Cameroun ?

Pour moi être un modèle pour la santé en milieu scolaire, seraient-ce des causes majeures qui me sont si chères. Une fois élue Ambassadrice de l’eau, je militerai davantage pour la promotion de l’hygiène dans le cadre de ses programmes d’eau et d’assainissement en milieu scolaire, ceci par des travaux de réhabilitation d’adduction d’eau et des latrines, et aménagement des jardins d’attraction favorisant l’environnement éducatif ; voilà pourquoi mon slogan de est « la brigade de salubrité »

Au-delà de l’élection avez-vous un autre projet professionnel ?

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Tout à fait, j’en ai, mais pour le moment je préfère m’abstenir d’en parler.

Avez-vous un modèle, une personne qui vous inspire au Cameroun ou ailleurs ?

Si… j’en ai, il s’agit bien évidemment de ma mère, car c’est une battante, une femme trop formidable. Elle a toujours sû nous motiver et pousser de l’avant. Bref les mots me manquent.

Les concours Miss au Cameroun sont généralement contestés par les observateurs de la société, en raison des choix de l’image femmes qu’ils véhiculent. Qu’en dites-vous ?

Honnêtement, toute personnalité a toujours fait l’objet de nombreuses analyses et de critiques de l’opinion publique, alors pour ma part c’est normal. Mais du moment où celles-ci font preuve de contraire, pourquoi donc ne pas être un modèle pour la gent féminine.

Un message aux jeunes Camerounais qui vous liront et ceux qui vous suivent dans les réseaux sociaux ?

Juste en un mot « Oser ». Que la jeunesse ose, qu’elle fasse tout ce qui la passionne et se bat pour y arriver, ceci bien sûr sous le contrôle du tout puissant. « Assurez-vous de planifier les objectifs qui vous rapprochent de vos rêves »

Merci, Eyock Georgina, d’avoir répondu aux questions de lebledparle.com

©Entretien mené par lebledparle.com


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