Les catastrophes naturelles qui frappent régulièrement le Cameroun mettent en évidence les lacunes de notre dispositif de protection civile. L’éboulement de la falaise de Dschang, où les équipes de secours ont tardé à intervenir, en est une triste et tragique illustration.
Le Ministre de l’Administration Territoriale, Paul Atanga Nji, présdent à l’Assemblée Nationale ce 19 novembre 2024, face à la commission des lois constitutionnelles pour l’étude du projet de loi N° 2069/PJL/AN régissant la protection civile s’est exprimé sur certains manquements.
Le membre du gouvernement camerounais attribue ces déficiences dans l’intervention de la protection civile lors des catastrophes récentes, notamment les éboulements de terrain à Douala, Bafoussam, Yaoundé et Santchou-Dschang, le crash de l’avion de Kenya Airways à Mbanga Pongo et l’accident ferroviaire d’Eseka, à l’obsolescence du cadre juridique et institutionnel encadrant ce secteur.
Ce mardi 19 novembre 2024 au palais des congrès de Yaoundé, le ministre de l’Administration territoriale a présenté jusqu’à tard dans la nuit le nouveau projet de loi relatif à la protection civile devant la commission des lois constitutionnelles, Droit de l’homme et des libertés de l’Assemblée nationale.
C’est donc pour améliorer l’efficacité de la protection civile, que le gouvernement a déposé au parlement, un projet de loi afin de mettre à jour le cadre juridique et institutionnel pour répondre aux besoins actuels.