Au moment où la communauté artistique musicale s’apprête à prendre part à une énième assemblée générale le 24 octobre 2020, Lady Ponce pense que la gestion du 4ème art doit être une exclusivité des professionnels du droits d’auteur.
C’est depuis plus de deux décennies que le problème de droit d’auteur se pose avec acuité dans l’art musical. Malgré la succession des personnalités à la tête de la structure en charge du domaine, « Plus ça change, plus c’est la même chose », pourrait-on convenir avec Jean Paul Sartre.
C’est pour pallier la situation que l’artiste du rythme Bikutsi, Adèle Ruphine Ngono, plus connue sous le pseudonyme de Lady Ponce est catégorique : « s’il faut résoudre les problèmes liés aux droits d’auteur au Cameroun, il faut chasser tous les artistes des entreprises qui s’en occupent », a-t-elle soutenu dans une publication récemment faite sur sa page Facebook.
Lebledparle.com vous suggère ci-dessous l’intégralité de la tribune de l’auteure du tube à succès « Poncer ».
« Hummm je l’ai dit précédemment, s’il faut résoudre les problèmes liés aux droits d’auteur au Cameroun, il faut chasser tous les artistes des entreprises qui s’en occupent. Et ils restent de simples membres de ces sociétés comme cela se passe ailleurs. Je n’ai jamais trouvé un artiste derrière un bureau à la Sacem. Mais des professionnels des droits d’auteur, si. Et je ne comprends toujours pas pourquoi nous n’arrivons pas à copier ce qui marche bien ailleurs. À qui profite réellement ce désordre ? Ce désordre existe depuis plus de 10 ans dans la gestion des droits d’auteur au Cameroun. Je ne vois aucun artiste changer cette situation. Monsieur le ministre des arts et la culture, si vraiment vous voulez changer cette situation, chassez tous les artistes des OGC, les organismes de gestion collective. Un système ne marche pas et vous voulez encore récidiver ? De qui se moque-t-on ?», a-t-elle récemment écrit sur Facebook.