Dans une récente interview accordée quotidien national bilingue Cameroon Tribune, le président de la Fifa, Gianni Infantino n’a pas caché sa joie d’être venu assister au coup d’envoi du CHAN 2021 au pays de Paul Biya.
Le patron de l’instance faîtière du football mondial a fait le déplacement pour le Cameroun, histoire d’assister au match d’ouverture du Championnat d’Afrique des nations samedi dernier. « Le Cameroun est un pays clairement à part dans le monde du football au regard de ses talents car il a écrit certaines de ses plus belles pages. C’est un plaisir d’être là, mais il faut dire aussi que je voulais assister en personne au premier match international de l’année », souligne-t-il dans cet entretien paru le lundi 18 janvier 2021.
« C’est le premier tournoi de 2021 et il tient une place à part après ce que nous avons vécu en 2020. J’espère d’ailleurs que nous aurons une année 2021 bien meilleure. Ça fait plaisir de revenir au football même si nous ne pouvons pas encore avoir des spectateurs comme avant. Il y va de la santé de tous. L’Organisation mondiale de la santé a mis sur pied des protocoles sanitaires à implémenter et à respecter. J’étais heureux de voir une partie du public dans les gradins et c’est déjà une petite avancée », explique Gianni Infantino.
« On a parlé aux responsables de la CAF et de la FIFA»
Selon l’Italo-suisse, la reprise des compétitions de nations en Afrique et notamment au Cameroun, constitue tout un symbole car rappelle-t-il, le pays de Samuel Eto’o est un grand pays de football. A ce titre, « il est important effectivement de développer la discipline un peu partout. On en a parlé avec les responsables de la CAF et ceux de la FECAFOOT. Ça ne doit pas être l’affaire de quelques pays mais de tous ».
« Nous avons augmenté les dotations envers les fédérations nationales pour les orienter vers les projets de développement et nous allons continuer. Avec l’augmentation du nombre de pays qualifiés à la coupe du monde dès 2026, on va certainement doubler les équipes pour l’Afrique. Les équipes continentales doivent jouer les premiers rôles dans les compétitions mondiales et cela passe forcément par des politiques de développement et une bonne préparation », conseille Infantino.