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Grégoire Owona : « Aujourd’hui au Cameroun, qu’est-ce qu’on ne peut pas dire ? »

Selon le ministre du Travail et de la sécurité sociale, par ailleurs secrétaire général adjoint au comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le locataire d’Etoudi a « donné la liberté » aux Camerounais.

Illustration : Grégoire Owona sur Canal 2
Illustration : Grégoire Owona sur Canal 2 - DR

Ce mercredi 6 novembre 2024  au Cameroun, les militants du RDPC ainsi que « les créatures » du régime quarantenaire de Yaoundé ont célébré les 42 ans de l’accession de leur « Champion » de 91 ans, à la magistrature suprême.

Invité sur le plateau spécial « 6 novembre » de Canal 2 International, Grégoire Owona  a vanté les prouesses de « l’homme du 6 novembre ». Selon le secrétaire général adjoint au Comité central du RDPC, Paul Biya a « donné la liberté » aux Camerounais.

« Avant Paul Biya, on avait même peur de se confier à son épouse au Cameroun »

« On célèbre les élites, l’âge d’un aîné. Je célèbre le président Paul Biya, qui a la longévité que vous connaissez. Je célèbre sa sagesse, sa pondération et sa modération que nous avons vues depuis 42 ans. Il nous a donné la liberté, c’est la première chose qu’il a apportée […] Avant Paul Biya, on avait même peur de se confier à son épouse […] », a-t-il indiqué sur le plateau de Canal 2 International.

« Je suis un témoin vivant : j’ai passé des nuits en cellule parce qu’on avait trouvé un journal sur mon bureau […] Mon frère aîné, Jean Baptiste, a passé 12 mois, jour pour jour, parce que dans sa bibliothèque, on avait retrouvé, par l’intermédiaire de son employé, un ouvrage de Mongo Beti (Main basse sur le Cameroun). Aujourd’hui, on peut dire ce qu’on veut. Qu’est-ce qu’on ne peut pas dire ici ? […] Je célèbre 42 années de progrès », a poursuivi Grégoire Owona.

Pour approfondir :   Cameroun : Le port de Kribi accueille son tout premier navire militaire

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