Devant les bureaux de l’entreprise, les employés ont manifesté leur exigence d’être payés, mettant en avant l’urgence de répondre aux besoins de leurs familles. « Nous sommes ici parce que notre patience a atteint ses limites », a exprimé un employé, signalant que leur tolérance avait été poussée à bout.
Les manifestants attribuent leur situation précaire à une gestion défaillante de la part de la direction de la CICAM. Cette grève fait écho à un mouvement similaire survenu en avril de la même année, lors duquel il leur avait été promis que la situation serait réglée avant le 30 avril, promesse restée sans suite.
« Après plusieurs réunions, on nous a assuré que la situation serait sous contrôle, mais rien n’a été fait. Les mois se sont écoulés, et nous voici à 15 mois sans salaire », a confié un autre employé, appelant l’État à intervenir.
Des voix s’élèvent parmi les grévistes pour dénoncer la gestion de la compagnie et exprimer leur inquiétude quant à l’impact de cette crise sur l’éducation de leurs enfants. « Les deux derniers directeurs camerounais sont responsables de notre situation. Nous sommes désespérés à l’idée que nos enfants pourraient manquer une nouvelle année scolaire », a partagé un autre employé avec les médias.
Face à ces revendications, la direction de la CICAM n’a pas encore pris la parole. Les employés, quant à eux, persistent dans leur mouvement de grève, dans l’espoir que leur situation sera prise en compte et que des actions concrètes seront entreprises pour résoudre cette crise.