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Guerre ouverte entre Samuel Eto’o et Geremi Njitap : la Fecafoot accuse le Synafoc de manipuler l’opinion publique

Après la missive du Synafoc, dénonçant une agression physique dont aurait été victime leur président dans le vestiaire du Cameroun durant la CAN, les relations conflictuelles observées ces dernières semaines entre Eto’o et Njitap prennent une nouvelle ampleur.

Eto Geremi
Samuel Eto'o et Geremi Njitap-DR

A son tour, la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), se plaint du Syndicat national des footballeurs camerounais (Synafoc) et de son président Geremi Sorel Njitap. A travers un communiqué publié ce mardi 27 février, Samuel Eto’o accuse son ex coéquipier en sélection national, d’avoir manipulé l’opinion après l’incident survenu en Côte d’Ivoire pendant la CAN 2023 et invite la CAF à rétablir la vérité afin de blanchir son honneur, peut-on lire dans ce document.

L’épisode de la présumée humiliation de Njitap en Côte d’Ivoire

Dans un communiqué rendu public ce 02 février, le Synafoc a révélé que son président, Geremi Njitap, a été confronté à des menaces de la part d’Étienne Tamo, le directeur de protocole de la Fecafoot durant la CAN en Côte d’Ivoire. Agissant sous les ordres de Samuel Eto’o, Etienne Tamo aurait contraint Geremi Njitap de quitter les vestiaires des Lions indomptables après la victoire contre la Gambie. Selon les informations fournies par le communiqué du Synafoc, M. Étienne Tamo aurait menacé d’user de violence physique à l’encontre de l’ancien international camerounais s’il ne débarrassait pas immédiatement le plancher. Le président du Synafoc s’était pourtant rendu dans les vestiaires des Lions pour exprimer sa joie, les féliciter et les encourager pour la suite de la compétition, comme le précise le communiqué du Syndicat national des footballeurs camerounais. Cette altercation est intervenu dans un contexte où les relations entre les anciens coéquipiers Samuel Eto’o et Geremi Njitap sont tendues depuis un certain temps. L’ancien latéral droit de l’équipe nationale ne s’est pas arrêté à la simple dénonciation, le Synafoc qu’il dirige a interpellé la CAF et la FIFA pour qu’un sanction soit infligée à la Fecafoot suite à « l’agression » dont il aurait été victime. Une seconde réaction qui, cette fois, n’a pas laissé la Fecafoot de marbre.

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