Le chef de l’Etat équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema, au pouvoir depuis 36 ans, s’est déclaré mardi soir candidat à sa succession pour la présidentielle de 2016, sur la radio télévision nationale.
« J’ai reçu l’accord de tous les militants pour être candidat à la prochaine élection présidentielle », dont la date précise n’est pas encore annoncée, a-t-il déclaré à l’ouverture du 3e congrès extraordinaire du Parti démocratique de Guinée Equatoriale (PDGE) dont il est le président.
Le président Obiang a par ailleurs reconnu qu’il y avait « trop de délinquance » dans son pays et estimé qu’il fallait désormais « couper les tendons des voleurs afin qu’ils soient identifiés dans la société ».
Il a également annoncé un prochain référendum sur la peine de mort, précisant qu’il était « soumis à une pression internationale pour abolir la peine de mort » mais que c’était au « peuple de décider ».
Teodoro Obiang Nguema dirige le pays d’Afrique centrale d’une main de fer depuis un coup d’État de 1979 qui avait renversé le régime sanguinaire de son oncle, Macias Nguema.
Son régime est régulièrement dénoncé par les organisations de défense des droits de l’Homme pour sa violente répression à l’encontre des opposants politiques, des organisations indépendantes de la société civile et des médias, ainsi que pour l’ampleur de la corruption dans le pays.