A.M.B a été violée au champ à la frontière par des militaires et gendarmes Equato-guinéens samedi 11 Janvier 2014 avec cinq autres membres de la famille. Toutes faisaient la récolte des arachides.
Sous le prétexte qu’elles ont traversé la frontière, six femmes y compris la victime âgée de 17 ans, toutes de l’ethnie Eton au Cameroun ont été interpellées par les hommes en tenues Equato-guinéens, en patrouille à la frontière Cameroun-Guinée Equatoriale du côté de Kyé-ossi non loin de Ebébéying alors même qu’elles étaient entrain de récolter les arachides dans leur propre champ.
Devant la réticence de ces femmes et sous la menace du petit chien en défense et qui accompagnait ces dernières. Dans la furie, le petit animal s’est mis a aboyé, faisant peur aux hommes Equato-guinéens en tenues, l’un d’eux, à en croire des témoins rencontrés à Kyé-ossi, l’a carrément abattu à l’aide de son fusil pour se mettre à l’abri de la morsure.
Voyant la colère des bidasses montée, les six femmes prises de panique, ont cédé, les armes à feu aidant. C’est alors que l’un des hommes en tenue va set jeter sur la petite A.M.B, qui dans ses 17 ans, va subir les atrocités les plus cruelles. Elle va être abusée sexuellement en présence des autres femmes du groupe sans aucune défense.
Ayant terminé leur sale besogne, ils vont pousser le bouchon un peu plus loin, en amenant avec eux les six femmes menottées sous bonne escorte à Ebébéying où elles ont été jetées tout simplement dans une cellule. Y étant, elles vont rencontrer un autre Camerounais de la même tribu comme elles, enfermé pour dit-on, trafic illicite de vivre frais.
Ayant négocié sa libération après avoir versé de l’argent aux gendarmes guinéens, il sera libéré et c’est lui qui ira donner l’information au chef de poste frontalier du Cameroun, l’officier Bella Touga. Le sous-préfet de l’arrondissement de Kyé-ossi étant empêché pour cause de deuil dans sa famille, Cet officier principal Camerounais courageux s’est rendu à Ebébéying où il a négocié la libération de ses six victimes après 24 h de détention.
Informées de cette triste scène, après leur libération, toutes les femmes dub groupement des ‘’Eton’’ de Kyé-ossi ont organisé une marche pacifique de la sous-préfecture à la place de fête de Kyé-ossi en brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « Monsieur le Gouverneur de la Région du Sud au secours ! Yaoundé au secours ! »
Au moment où on parle de grand regroupement sous régionale, la Guinée Equatoriale non content de fermer ses frontières, soumet, par le biais des agents de force de l’ordre, des citoyens camerounais et autres qui longent les lignes interdites, aux pires atrocités sans la moindre inquiétude. Le constat est réel : gendarmes, militaires, policiers Equato-guinéens, font à leur guise. Rien ne les retient en tout cas.