in

Guinée : Le pouvoir d’Alpha Condé hausse le ton contre la France

23914134454 d92297881c b

Il ya quelques jours soit le Dimanche 22 mars, s’est tenu dans un climat très délétère le double scrutin législatif et référendum constitutionnel en Guinée Conakry. Plusieurs observateurs avisés avaient pointé du doigt la tenue de ce rendez-vous électoral car toutes les conditions n’étaient pas réunies pour y aller. Malgré les multiples avertissements émanant de différentes chancelleries occidentales et de capitales africaines, le pouvoir en place en Guinée a suivi sa ligne directrice et a organisé le double scrutin.

 

23914134454 d92297881c b
Alpha Condé (c) Droits Réservés

Dans la journée du dimanche 22 mars, des heurts ont éclaté entre les forces de l’ordre et les manifestants dans la capitale Conakry et plusieurs villes de l’intérieur. Malheureusement, suite à ces troubles, des morts ont été enregistrés, des sources parlent d’une douzaine de morts. Dans un communiqué diffusé par le ministère français des affaires étrangères, la France a remis en cause la crédibilité du double scrutin électoral qui s’est tenu la semaine dernière en Guinée Conakry.

Pour approfondir :   Politique : La France demande la libération de Maurice Kamto

Paris interpelle, Conakry réplique sèchement 

Le communiqué notifiait en substance ceci: «Le caractère non inclusif de ces élections et non consensuel du fichier électoral, ainsi que le rôle joué par des éléments des forces de sécurité et de défense excédant la simple sécurisation du processus, n’ont pas permis la tenue d’élections crédibles». La réaction de la France n’a pas été du goût de Conakry, le ministre guinéen des affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur français en poste à Conakry pour des explications. Selon les informations de Radio France Internationale (RFI), les discussions ont semblent-elles été houleuse entre le chef de la diplomatie guinéenne, Mamadi Touré et Jean-Marc Grosgurin, l’ambassadeur français. Ce matin sur les ondes d’une radio locale, le porte-parole de la présidence guinéenne s’est indigné de la posture de la rance en ces termes: «Comment juger un scrutin dont vous n’avez participé ni à l’organisation ni à l’observation»

Pour approfondir :   La France créée un Conseil de la société civile et des diasporas au Cameroun

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Coronis

Cameroun : La diaspora plombe le nombre de personnes infectées au  coronavirus

Namibie Minstre

Titulaire d’un doctorat à 23 ans, elle est nommée ministre dans son pays