C’est sur ce ton ferme que s’est exprimé le membre du Comité central du RDPC sur ABK radio dans la matinée du 24 juin 2021.
Depuis précisément le 16 juin 2021, les images et vidéos d’une jeune fille nommée Malicka, en plein ébats sexuels, défilent dans les réseaux sociaux parce que divulguées par ses « bourreaux ».
Face à cette dérive des mœurs, des passions se sont défoulées, condamnant l’acte qui a été posé au bureau du journaliste Martin Camus Mimb.
En père de famille, Hervé Emmanuel Nkom ne cache pas le châtiment qu’il réserverait à quiconque oserait infliger ce sort à l’une de ses filles : « Quelqu’un fait ce qu’ils ont fait à la jeune Malicka à une de mes filles, je le tue », a-t-il prévenu.
Rappelons que cette « diffusion des images pornographiques impliquant des enfants et les adolescents » a fait sortir le gouvernement de ses gonds.
Face à la presse le mercredi 23 juin 2021, le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff) le Pr Marie Thérèse Abena Ondoa qu’assistaient le ministre des Affaires sociales Pauline Irène Nguene, et le secrétaire général au ministère de la Communication, Pr Félix Zogo, a fait une communication sur l’exploitation sexuelle de la jeune fille et la publication des images dans les réseaux sociaux.
Au cours de la rencontre avec les médias, le membre du gouvernement a condamné les abus sexuels commis sur les jeunes filles.
« …Le cas le plus récent est celui d’une jeune fille de 18 ans, abusée par des bourreaux, filmée en plein ébats sexuels, dont les images et la vidéo ont été balancées dans les réseaux sociaux. Ce triste évènement s’est déroulé le mercredi 16 juin 2021, jour pourtant dédié à la célébration de l’Enfant africain. Quel message voulaient-ils passer ? », a-t-elle déploré.