Au lendemain de la célébration de la Journée de la démocratie, Hervé Emmanuel Nkom est intervenu sur le plateau de ABK radio pour donner ses impressions sur ce système.
Hier 15 septembre 2021, se célébrait la Journée de la démocratie. En rapport avec sa praticabilité au Cameroun, Hervé Emmanuel Nkom, membre influent du parti au pouvoir a laissé entendre sur ABK radio ce 16 septembre que : « La démocratie a besoin d’un État où il n’y pas la barbarie. Le vrai débat c’est la compatibilité de la liberté avec un État moderne. On confond beaucoup liberté et libertinage. Liberté ne veut pas dire d’imposer à la souveraineté ses choix, je prendrai ici pour exemple ceux qui ont voulu nous imposer la sécession dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest », a-t-il analysé.
Toutefois, le consultant de ABK radio a relevé qu’il y a « un problème de division de travail, de communication. L’administration ne devrait jamais être perçue comme un parti au pouvoir. Dans un pays laïque par exemple, les religions ne doivent pas dominer. L’administration doit être impartiale, neutre, elle doit abandonner tout ce qui la lie à un parti quelconque. Il ne faut pas penser que l’administration est un organe de base du RDPC. La démocratie c’est aussi respecter les opinions des autres », a déclaré l’homme politique.
Pour ce qui est des forces de l’Ordre qui sont sujettes à violences ces derniers temps, le banquier de formation est clair : «il est impossible d’avoir un État où il n’y a pas de police, sinon on retournerait à l’histoire de la pierre taillée. Et donc la démocratie c’est la police et ça ne doit pas être une police qui opprime l’homme mais une démocratie où ce dernier est épanoui », a-t-il noté.