Hervé Emmanuel Nkom, cadre du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) reste convaincu de ce que le concert du rappeur Valsero au Zénith de Paris samedi 18 septembre ne revêtait en rien une coloration culturelle. Il l’a encore réitéré le 23 septembre 2021 au micro de nos confrère de la radio ABK.
Intervenant sur ABK Radio dans le cadre du programme ABK Matin, Hervé Emmanuel Nkom est revenu sur le débat autour de la prestation de l’artiste engagé au Zénith le 21 septembre 2021. Selon l’homme politique, le concert de Valsero « était une confusion de genre inadmissible, une escroquerie intellectuelle ; ce qui s’est passé à Paris était du meeting du MRC avec des figurants dans un film André Marie Talla, Kareyce Fotso, Richard Bona, Longue Longue ».
Il dénonce aussi la volonté du MRC à vouloir imposer par la force, ses arguments à l’opinion publique. Pourtant, « la liberté d’expression est valable pour tous les citoyens », croit-il. Avant de regretter « Ils veulent nous imposer leurs opinions qui sont mauvaises. Ils occupent les plateaux de télévision, ils parlent de tout et de rien. Quelqu’un comme Valsero qui est populaire décide d’organiser un meeting politique en parlant de concert, c’est un abus de langage, on ne doit pas accepter cela ».
Le spectacle du chanteur le plus politique du Cameroun relance les querelles entre sympathisants de l’opposition et du pouvoir depuis la présidentielle de 2018. D’un côté, les autoproclamés « résistants » militent contre le pouvoir et célèbrent « l’exploit » réalisé par l’artiste. De l’autre, les pro-Paul Biya, moins audibles, mènent une campagne de sabotage, estimant que l’évènement n’avait rien à voir avec la culture.