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Hilaire Kamga : « Quand Fo’o Sokoundjou faisait la prison, le préfet des Hauts plateaux n’était pas né »

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Le mandataire de l’Offre Orange, Hilaire Kamga dans une sortie sur la radio ABK le 29 juillet 2020, s’est prononcé sur la brouille entre le préfet des Hauts Plateaux, et le Roi Bamendjou. Il invite celui-ci à se raviser non sans lui adresser une mise en garde.

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Hilaire Kamga (c) Droits réservés

« La sortie du préfet est plus qu’une menace, mais s’il a les couilles, qu’il essaie de faire quelque chose. On ne menace pas un Roi et pendant que Fo’o Sokoundjou faisait la prison, ce préfet n’était pas né », avertit d’entrée de jeu, le juriste.

Dans la suite de son argumentaire, l’homme politique interroge les mobiles de la sortie du préfet Yampen Ousmanou au terme d’une audience au palais du roi Bamendjou avec certains acteurs politiques et de la société civile : « Au nom de quoi nous devons dire au préfet ce que nous faisons, où nous partons. Le préfet est le patron de son administration, de l’ordre public dans sa localité, pas le mien. Il est quelqu’un dont j’ai financé l’école et que je paie en tant que citoyen », indique Hilaire Kamga, qui trouve en la position de l’administrateur civil « une hérésie ».

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Pour lui, « penser que le Roi informe les préfets de quoi que ce soit » est inadmissible, car « le Roi reçoit qui il veut, quand il veut ».

« On n’était pas là pour une réunion, mais dans le cadre d’une audience. Nous avons été reçus en audience par le Roi. Et quand un monsieur se lève pour utiliser le terme rébellion vis-à-vis d’un Roi, c’est très grave et nous n’avons pas encore porté plainte. Il va falloir que le préfet se ravise », a-t-il conclu.

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Rappelons qu’en date du 18 juillet 2020, le préfet du département des Hauts- plateaux, Yampen Ousmanou a signé une correspondance adressée au chef supérieur du groupement Bamendjou, Sa Majesté Jean Rameau Philippe Sokoudjou dans laquelle il lui reprochait d’avoir organisé une concertation politique non déclarée dans l’enceinte de sa chefferie ceci en violation flagrante de la loi du 19 décembre 1990.

L’autorité dans sa note soutenait que la déclaration préalable de toute manifestation ou réunion politique est une exigence légale, au regard des dispositions pertinentes de l’article 20 du décret 77/245 du 15 juillet 1977 portant organisation des chefferies traditionnelles.


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