JBM, Lebledparle.com
C’est de l’inédit. L’exposition photographique à l’hommage de Manu Dibango se tient au bureau historique du premier président de la République du Cameroun Ahmadou Ahidjo. Le saxophoniste décédé le 24 mars 2020 des suites de la Covid-19 vit encore dans les mémoires à travers ses œuvres. Les documents présentés au musée national du 15 juillet au 15 août 2024 retracent la vie artistique et professionnelle de l’artiste dès ses premiers pas dans le Jazz.
Représentation de l’homme et son art
La rencontre présente le côté professionnel de l’artiste à travers des livres. « Ce n’est pas la rétrospective de Manu Dibango. Il faut le rappeler. Le livre C’est une rencontre entre un photographe et un musicien qui a vraiment pris le temps de récolter. C’est aussi très important parce que c’est un travail de mémoire pour moi », a déclaré Viviane Maghela commissaire de l’exposition au micro de Kalak FM.
Son côté humanitaire est mis avant
Pour Alioum Moussa scénographe, Les activités qui s’ouvrent ce 15 juillet 2025 ont une portée humaine. « Il ne faut pas s’arrêter à Manu le musicien, il faut aussi voir le côté humaniste. Il y a là, le partage, il y a aussi l’amour des autres. On est dans le symbole du partage et de l’ouverture à l’autre », a confié peintre à nos confrères de Kalak FM.
A côté de cette exposition, Samuel Nja Kwa initiateur de l’exposition photographique « Soul Makossa man hommage à Manu Dibango » présente son livre qui résume l’exploit, les rencontres et surtout le génie du Camerounais. Pour lui, tout le monde ou presque connaît l’importance de la musique de Manu Dibango, son charisme dans la musique et surtout son côté rassembleur. C’est donc un mois d’exposition à la mémoire de l’illustre disparu.
