in

Hommage : Victor Fotso, au panthéon des Afrosapiens

patriarche fotso victor

Des sources concordantes ont annoncé dans l’après-midi du 20 mars 2020, le décès de l’homme d’affaires Fotso Victor. Les circonstances de cette disparition ne sont pas encore connues, mais des informations non encore confirmées par la famille, disent qu’il avait été évacué vers la France il y a quelques jours, pour des raisons de santé.


patriarche fotso victor
Fotso Victor – capture photo

L’opinion publique camerounaise salue déjà la mémoire d’un homme considéré par beaucoup comme un des symboles de l’offensive camerounaise dans le domaine des affaires au lendemain des indépendances. Ouafo Tagne Apolinaire, Journaliste-Animateur à CRTV Ouest lui rend un vibrant hommage à celui qui a été réélu maire de Bandjoun, une localité située dans l’ouest du pays, lors des récentes élections législatives et municipales du 9 février 2020 dernier, poste qu’iloccupait depuis 1996.

Lebledparle.com vous propose l’intégralité de l’hommage

Victor FOTSO, au panthéon des AFROSAPIENS.

Ce 20 Mars 2020, la nouvelle très salée est tombée, plongeant dans l’émoi tout une nation, les Todjom encore plus, peuple réputé bâtisseur. Le géant s’en est allé, le baobab a tiré sa révérence. Mais que faut-il retenir de cette trajectoire au-delà du commun ? Respect, admiration pour ce fils de roturier, véritable selfmademan. C’est qu’à lui tout seul, Bandjoun doit sa grande métamorphose jusqu’à son érection en chef-lieu du département du Koung-khi. Et que dire des infrastructures qui lui donnent fière allure : l’IUT, l’hôtel de ville, la mairie pour ne citer que ces réalisations-là, matérialisent l’énergie débordante du patriarche. Faisons l’ellipse des nombreux dons ici et là ayant transformés des vies au Cameroun et dans le monde. Disons tout simplement qu’il fût dans notre latitude l’incarnation humaine la plus proche de la magnanimité. Ses contemporains en reconnaissance de cet altruisme très poussé l’ont d’ailleurs surnommé FO’O WA GAP, l’homme qui partage.

C’est vrai, la perfection n’étant pas de ce monde, notre homme n’a toujours pas été parfait. Et ceux qui s’obstinaient à réclamer de lui le plus que parfait ont désormais le boulevard du présent pour démontrer à suffisance leurs potentiels afin que survive Bandjoun à l’homme sorti de la cuisse de Jupiter qui l’a bâti. C’est dire que le patriarche est une asymptote vers laquelle les jeunes doivent converger. Et un homme de la dimension de Victor FOTSO, ne se cherche pas dans les yeux des humains mais dans le regard de la nature. Aux TODJOM d’assurer la relève.

Ouafo Tagne Apolinaire, Journaliste-Animateur

Pour approfondir :   Anicet Ekane : « La scène politique est dominée par deux camps aujoulatistes »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

victor fotso m

Cameroun : Célestin Bedzigui rend hommage au patriarche Fotso Victor

Tabeng Akere Muna

Coronavirus : Akere Muna suggère au gouvernement d’envisager les mesures économiques pour soutenir les citoyens