Telle est la question que se pose l’opinion depuis la diffusion sur la toile, des vidéos de Gaëlle Deborah Enganamouit, en pleins ébats sexuels avec une jeune fille.
« Si elles ne sont pas poursuivies, moi-même je deviens l’avocat de Skakiro… », telle est la phrase qui fait la boucle dans les réseaux sociaux le 5 novembre 2021, date depuis laquelle, des piles de vidéos montrent la star du football en train d’embrasser une jeune fille.
En effet, selon l’opinion, l’ancienne joueuse de l’équipe nationale féminine de football et sa « petite amie » Kalifa doivent être poursuivies en justice comme le prévoie l’alinéa 1 de l’article 347 du Code pénal camerounais : « Est punie d’un emprisonnement de six (06) mois a cinq (05) ans et d’une amende de vingt mille (20 000) a deux cent mille (200 000) francs, toute personne qui a des rapports sexuels avec une personne de son sexe », peut-on y lire.
Cette exigence fait suite à l’arrestation et l’emprisonnement il y a quelques mois, des célèbres transgenres Shakiro et Patricia par la justice, au motif de la pratique du même phénomène qu’est l’homosexualité.
Quand survient le cas de Gaëlle Enganamouit, les internautes s’interrogent alors : seront-elles aussi poursuivies ou l’on va tout simplement assister à la théorie d’un poids deux mesures ? La loi serait-elle moins rigide sur la révélation des actes d’homosexualité sur la toile par opposition à la vie de tous les jours ? Seules, les experts en la matière et/ou la réaction des pouvoirs publics vont éclairer la lanterne du public.
L’on se souvient tout de même qu’au lendemain de la divulgation des vidéos de sextape du journaliste Martin Camus Mimb et Malicka Ngo Bahémi, la ministre de la Promotion de la Femme et la Famille avait effectué une sortie pour condamner le fait.
Qu’en sera-t-il cette fois-ci lorsqu’il s’agit d’un acte contre nature ? Let wait and see !