M.V.Z Lebledparle.com,
Le projet de loi portant sur la création d’une nouvelle commission des droits de l’Homme au Cameroun ne fait pas l’unanimité dans le camp du SDF (Social Democratic Front). Néanmoins, il a été adopté par l’Assemblée nationale mardi le 2 juin 2019, a appris Lebledparle.com.
L’information est logée à la page 2 du quotidien Le jour en kiosque ce mardi 3 juin 2019.
Le journal renseigne que la commission des droits de l’Homme qui est « en gestation » à la chambre basse du parlement camerounais suscite des vives contestations des députés du SDF qui relèvent les insuffisances de la CNDHL (Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés) vouée à la dissolution.
« La Commission qui est en train d’être dissoute a brillé par son inertie. Elle ne s’est jamais préoccupée des droits de l’Homme. Nous nous rappelons du scandale de la maman exécutée avec son enfant, des épisodes malheureux dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest où des quartiers ont été incendiés et des exactions commises », peut-on lire la réaction de l’honorable SDF Jean Michel Nintcheu dans les colonnes du journal d’Haman Mana.
A en croire nos confrères, la création d’une nouvelle commission est accessoire quand on sait que le Cameroun a besoin de la concrétisation du dialogue : « Nous considérons ce projet de loi comme une provocation, compte tenu des violations multiples des droits l’Homme qui ont cours au Cameroun. Il est urgent que le gouvernement de M. Biya trouve un dialogue véritable pour résoudre les problèmes au Cameroun. Nous sommes contre la création d’un nouvel organisme alors que rien n’est fait pour protéger les droits de l’homme. Le premier droit est le droit à la vie, et e droit n’est pas protégé au Cameroun, le droit de manifester non plus, les hommes politiques sont en prison au Cameroun parce qu’ils ont voulu penser autrement », a argumenté l’honorable Jean Michel Nintcheu.
