L’élu de la Nation a dit être à l’Assemblée nationale pour servir de porte-parole aux préoccupations des jeunes.
Le Cameroun « évolue »
Sur le plateau de ABK radio ce 30 aout, l’Hon. Samuel Moth a passé au peigne fin des problématiques actuelles au Cameroun. Avant d’y arriver, il a fait remarquer à qui voulait l’entendre que le pays a connu une nette amélioration depuis 40 ans.
« Je peux vous concéder qu’on n’aurait pas pu faire mieux parlant du fait que la ville change. Entre 1981 et aujourd’hui, le niveau de vie a évolué, les conditions de transport ne sont plus les mêmes qu’il y a une époque. L’espérance de vie a augmenté », a déclaré le député Rdpc.
L’homme politique a de ce fait, saisi de l’occasion qui lui a été offerte pour envoyer un message à l’Opposition : « L’implosion au sein du RDPC c’est un message envoyé aux opposants pour qu’ils comprennent que la vie en politique n’est pas facile. La démocratie s’exprime au sein du Rdpc », s’est-il félicité.
Les maux de la société
Revenant sur les maux qui minent la société, le communicant du parti au pouvoir a cité en cascades, « la cybercriminalité, l’homosexualité et les sextapes… ». Pour y remédier, « c’est à la cellule familiale de mettre tout en œuvre pour lutter contre ces fléaux. Ce qui justifie la réussite d’un enfant c’est la capacité à anticiper », a proposé Samuel Moth.
Quant à la paix aujourd’hui menacée dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, le député estime que les combattants ont profité de l’indulgence des pouvoirs publics pour s’implanter.« Parlant de la crise anglophone, on a toléré les Ghost Town ainsi que la prise des armes par les séparatistes. Je pense qu’on aurait pu interdire tout ça et être beaucoup plus radical », a-t-il déploré
Contrairement à ce que d’aucuns penseraient, Samuel Dieudonné Moth fait savoir que sa priorité au Palais des Verres de Ngoa-Ekellé n’est le nerf de la guerre : « Je ne suis pas parti à l’assemblée nationale pour gagner de l’argent mais pour porter l’espoir de la jeunesse », a-t-il affirmé.