in

Hubert Mono Ndjana : « la suspension de Vision 4 pourrait occasionner un soulèvement populaire »

hubert-mono-djana.png

Invité sur le plateau de l’émission Club d’Elites (Vision4), ce dimanche 23 décembre 2018, l’universitaire et homme politique s’est prononcé sur  la décision du Conseil National de Communication (CNC) de suspendre Vision 4 et trouve inacceptable  l’« acharnement » dont est victime ce media à capitaux privés.


hubert-mono-djana.png
Mono Djana Hubert – DR

Selon le militant du RDPC, la chaine de Nsam est un média de paix et que sa mise à l’écart peut créer une révolte. « C’est un media qui rétabli la paix, dont la suspension pourrait occasionner un soulèvement populaire », s’indigne l’écrivain auteur de plusieurs essais. « Vision 4 prend de l’envol et nous sommes tous fiers pour cette entreprise nationale et républicaine que l’on veut tirer comme on tire sur une hirondelle », ajoute le professeur.

Pour approfondir :   Kidnappée depuis 4 jours, une secrétaire de gendarmerie retrouvée morte à Awae

Le Professeur émérite de philosophie estime que la décision du CNC est un zèle de pouvoir. « On ne prend pas n’importe quelles décisions jute parce qu’on a le pouvoir », s’est-il indigné en ajoutant que «c’est n’est pas parce qu’on a un certain pouvoir qu’il faut abuser du démocratisme, prendre des décisions qui peuvent remettre en cause tout le fonctionnement des institutions de la société ».

Exacerbé par les nouvelles sanctions du CNC, Amougou Belinga, selon certains journaux proches de lui, a annoncé la fermeture définitivement de Vision 4 dès janvier 2019, comme l’a rapporté Lebledparle.com.

Pour approfondir :   Émeutes à Kondengui : Urbain Olanguena Awono blessé à la tête

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Jean Lambert Nang

Jean Lambert Nang vole au secours du jeune DG de l’ENAM : « On ne peut condamner une personne au seul tort de sa jeunesse »

Jean Lambert Nang

Jean Lambert Nang : « Les [dirigeants] ont choisi l’art du mensonge comme technique de gouvernement »