Selon le journal Mutations en kiosque ce 6 aout 2019, la société d’hygiène et salubrité du Cameroun peine à payer ses employés.
Malgré les efforts fournis par Hysacam (hygiène et salubrité du Cameroun), les tas d’immondices envahissent les rues. Pour cause, les employés commencent à se lasser tant la société en charge du ramassage des ordures « peine » à les payer.
« Ses 5000 employés menacent d’observer un mouvement d’humeur. Ils veulent ranger leurs balaies, garer les camions et les engins de ramassage pour l’irrégularité du calendrier du paiement de salaires », révèle le journal.
En effet, si l’Etat, autorité suprême est préoccupé par plus de problèmes en l’occurrence la crise sociopolitique, les autres créanciers devraient prendre la relève.
« L’Etat n’est pas le seul créancier de cette entreprise. On compte également des collectivités territoriales décentralisées de 17 villes du pays, en contrat avec HYSACAM. Ces dernières brandissent tous les arguments de la rareté des ressources financières pour justifier le non-paiement des prestations d’HYSACAM. Leur ardoise est évaluée à plus de 10 milliards de FCFA », souligne le journal de Georges Alain Boyomo.
S’il est vrai que l’Administration est écrite, et dont il faut s’en tenir, pour le responsable de la Communication de HYSACAM, : « Le paiement de nos prestations est fait, mais le rythme n’est pas bon » relève Garba Ahmadou. Ce n’est pas la trésorerie générale du MINFI qui viendrait démentira les faits car «il n’y a que les prestations de 2019 qui ne sont pas encore payées », peut-on lire dans les colonnes de Mutations.
A ce problème de salaire s’ajoutent « de ses charges non compressibles mensuelles. Notamment le carburant et le paiement des salaires… La masse salariale mensuelle tourne autour d’un milliard pour les 5000 employés… » sans oublier les allocations familiales et l’assurance maladie.