L’ancien gardien des Lions indomptables a rendu visite à la sélection locale qui dispute le CHAN à partir du 16 janvier prochain à domicile. Dans un récent interview accordé au quotidien Le Jour, Idriss Carlos Kameni est revenu sur les échanges qu’il avec ses cadets, et sur son actualité personnelle. Lebledparle.com vous propose ci-dessous, l’intéhralité de cet entretien réalisé par nos confrères.
Vous étiez au pays à l’occasion des fêtes de fin d’année et vous êtes passé dans la discrétion totale. On n’a pas entendu parler du Festi-Foot qui porte votre nom par exemple. Que s’est-il passé ?
C’est vrai, j’ai passé les fêtes au Cameroun. Je n’ai pas organisé de Tournoi. Avec la pandémie à Covid-19, qui secoue le monde, il a fallu encore nous protéger et protéger les autres. J’ai opté pour des activités plus sociales, comme le nettoyage au quartier, des dons aux orphelinats.Je pense aussi à toujours aider dans ce sens et apporter du sourire aux gens.
Parlant de ces journées de de propreté dans les quartiers de Yaoundé, quels étaient les objectifs et peut-on avoir un bilan ?
Je suis hyper satisfait de tout ce qui a été organisé ; surtout de la réponse apportée par les populations. Il était juste question de sensibiliser les gens sur l’importance de la propreté dans notre vie, notre environnement. Ce qui nous permettrait d’éviter beaucoup de maladies et on se sentira bien et à l’aise. Je crois que les fruits vont commencer à tomber d’ici peu, parce qu’il y a un don de matériel que nous avons fait. Il ne s’est pas agi seulement de faire quelque chose pour une journée, mais de perpétuer ce mouvement qui a commencé. Franchement, je suis hyper content.
Carlos Kameni avait promis la dernière fois de rebondir quelque part pour la suite de sa carrière et jusqu’à présent, pas de fumée blanche. Où en êtes-vous ?
Comme on a l’habitude de rire : l’homme propose, Dieu dispose. Je m’entraîne dur tous les jours, pour pouvoir retrouver un club et terminer de la belle manière cette carrière qui a été tronquée par le problème que j’ai eu avec Fenerbahçe. Donc, j’attends une éventuelle proposition pour pouvoir retrouver les terrains.
On sait effectivement que vous ne vous êtes pas séparés en de bons termes avec Fenerbahçe. Avez-vous définitivement réglé le problème ?
C’est vrai, on ne s’est pas séparé en de très bons termes, parce que j’avais été écarté du groupe sans aucune raison et j’ai passé six mois sans salaire. La Fifa m’a donné raison par la suite et le club a fait appel au Tribunal arbitral du sport (Tas). J’attends la sentence du Tas qui ne tardera pas à tomber. Mais, je suis confiant et tranquille. Ça ne m’empêche pas de continuer à vivre et de m’entraîner.
Le Cameroun organise le Chan à partir du 16 janvier prochain. Avez-vous eu l’occasion de rencontrer vos jeunes frères qui défendront les couleurs du Cameroun ? Et que leur avez-vous dit ? Quel message leur transmettez-vous à quelques jours du coup d’envoi de cette compétition ?
J’ai eu l’occasion de rencontrer mes jeunes frères. Ça été un moment de détente, même s’il a été court. Et c’est toujours un plaisir pour moi de prodiguer des conseils à mes cadets. Il est bien vrai que la préparation a été longue. Je leur ai demandé de penser à ces moments difficiles qu’ils ont traversés pour pouvoir se lâcher au moment de la compétition. Ils sont bel et bien attendus étant donné que nous sommes pays organisateur. La pression est encore énorme, parce que jouer à la maison n’est pas facile. Mais, c’est un groupe doté de beaucoup de talents et de joueurs matures. Je sais, je suis confiant qu’ils feront de très belles choses. Je leur souhaite beaucoup de courage ; bonne chance et je les suivrai avec attention en espérant qu’au lendemain de cette compétition, nous aurons tous les sourire et que le trophée pourra rester au Cameroun.