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Idriss Carlos Kameni – Sur sa non sélection à l’équipe nationale: «Il y a quelque chose qui cloche»

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Idriss Carlos Kameni (C) Droits réservés

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Le médaillé d’or olympique (2000), s’offusque de sa non-sélection au sein des Lions Indomptables, alors qu’il est redevenu titulaire en club (Malaga – Espagne). Une condition à lui imposée par le sélectionneur actuel du Cameroun.

Idriss Carlos Kameni est redevenu titulaire au sein de Malaga Fc, club de première division espagnol. Après une saison au banc dans le même club, il a gagné la confiance des dirigeants de son club. Son manque de temps de jeu, argument utilisé par le sélectionneur Volke Finke, lui a valu une mise à l’écart de la sélection nationale. Le sélectionneur allemand Volker Finke avait indiqué lors des barrages pour la Coupe du Monde 2014, ne sélectionner que les joueurs titulaires en club. Redevenu titulaire, Carlos Kameni estime mériter une place dans la tanière. Il l’a fait savoir dans le magasine radiophonique « Sport en + », édition de ce vendredi 24 avril, sur la Crtv.

Sur sa titularisation à Malaga

« Dans tout ce qu’on fait, on a besoin de confiance. Je suis arrivé dans une équipe qui avait déjà des rôles préétablies. J’avais juste besoin de la confiance du coach que je n’ai pas eu. Il fallait continuer à bosser. Avec le changement d’entraineur, cela m’a plutôt souri. Donc, ma foi, je suis ravi ! »


Sur la concurrence avec Guillermo Ochoa

« Je pense que le football c’est une question de concurrence. Et c’est cette concurrence qui fait grandir. J’ai côtoyé de très grands gardiens. J’ai eu bien d’offres pendant les vacances, que j’ai refusé parce que les dirigeants m’avaient fait comprendre qu’ils ont confiance  en moi et que je devais être titulaire. C’est vrai qu’en apprenant la signature de Guillermo, ce n’était pas une très bonne nouvelle surtout après le mondial qu’il avait fait. Mais, de toutes les façons, les réalités du football sont sur le terrain. J’ai continué à bosser sachant que si je démontrais de quoi je suis capable, je pourrais avoir la confiance de l’entraîneur ».  

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Sur sa non-sélection en équipe nationale

 « Au-delà de la parole donnée, je ne rentrerais pas dans le jeu des polémiques. J’ai toujours respecté le choix des entraineurs, que ce soit en sélection ou en club. Je me suis toujours concentré sur ce qui est mon travail. Vous savez ? On dit : la parole est d’or. Quand vous dites quelque chose essayez de le respecter. On m’a parlé de temps de jeu, dans la situation où j’étais ce n’était pas évident (…). Que les meilleurs soient convoqués. Si on part sur le principe que ceux qui jouent en club doivent être convoqués, il n’y a pas de problème. Si Kameni ne joue pas, vous convoquez ceux qui jouent. Mais si vous dites que Kameni ne joue pas, on ne le convoque pas, et que vous convoquez d’autres qui ne jouent pas, là il y a un problème.

 Je ne veux pas manquer de respect à mes coéquipiers. Mais, on regarde aussi la qualité du championnat. Moi je suis à Malaga, en première division, je ne joue pas. Oui. Il y en a qui étaient convoqués et qui étaient en deuxième division et qui ne jouaient pas. Cela veut dire qu’il y a quelque chose qui cloche »

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Sur son âge

 «Je pense que le Cameroun c’est le seul pays où on parle de vieillesse alors que c’est le terrain qui parle. En Europe on a Buffon qui a 37 ans et qui est capitaine et gardien de l’équipe d’Italie. On a plein de gardiens ayant dépassé la trentaine et je n’ai jamais entendu parler d’une question d’âge à ce  niveau. Ici en Europe on nous fait comprendre que le gardien devient mature à partir de la trentaine. Mais au Cameroun on dit qu’à partir de trente ans le footballeur est vieux. C’est dommage ! Je ne trouve pas d’explication à ce qui se passe et je ne cherche pas à comprendre ni à creuser. Tous les spécialistes que je rencontre en sont ébahis. Que voulez-vous que je fasse ?

 J’ai toujours dis que je suis très fière d’être camerounais. J’ai été très ravi de porter les couleurs de mon pays et pouvoir défendre le Cameroun dans toutes les compétitions où j’ai été convié. Après, si les dirigeants camerounais pensent que je ne peux plus apporter quelque chose à cette nation, et qu’il y a meilleur que moi, que voulez-vous que je fasse ? ».


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