En prélude à l’organisation de l’IFYAR (International Fair For Young Africain Researcher ) du 1er au 5 décembre 2020, une conférence de presse s’est tenue ce jeudi 22 janvier dans l’enceinte du parc écotouristique dénommé EcoPark, situé au quartier Ahala à Yaoundé.
L’environnement africain en général et camerounais en particulier foisonne de talents et d’intelligences qui ne demandent qu’à être encadrés pour faire éclore leurs génies créateurs et le mettre au service du développement. C’est dans ce contexte qu’est née l’IFYAR, foire centrée sur le jeune chercheur Africain visant à renforcer son intégration dans l’avancée technologique, économique et sociale du continent. Cet évènement à la fois important et inédit se déroulera du 1er au 5 décembre 2020 à Ahala dans la ville de Yaoundé. Il donnera l’occasion aux jeunes chercheurs, inventeurs et visiteurs de prendre part à des conférences, des ateliers de formations, des présentations orales et à des concours de projets.
11 mois avant le Jour J, votre journal Lebledparle.com est allé à la rencontre des membres du comité d’organisation pour en savoir davantage au sujet de cette foire. C’était au cours d’une conférence de presse qui a eu lieu jeudi 22 janvier 2020 à Ecopark.
Les axes en toile de fond
Les sciences de la santé, les sciences des matériaux et TIC, les sciences agroalimentaires à la santé sont les domaines que l’IFYAR (International Fair For Young Africain Researcher ) a choisi comme cheval de bataille.
Les objectifs de la foire
L’IFYAR entend promouvoir la recherche auprès des jeunes africains et faciliter leur intégration dans le monde professionnel. Par ailleurs, l’évènement souhaite également cultiver l’entreprenariat, l’innovation technologique chez ces jeunes afin d’augmenter la productivité et booster la croissance économique.
De même, la mise en place d’un plan d’amélioration de la santé et du bien-être des africains en contribuant efficacement à la recherche et au développement en santé humaine et sociale ne sera pas en reste. Tout comme, l’impulsion et la mise en place de politiques et des investissements publiques et privés favorisant la recherche et le développement en Afrique.
Pour le promoteur de cet évènement, le jeune étudiant en dernière année de faculté de médecine Rodrique Foé Essomba, il est également question de manière générale d’amener le politique à accorder une place charnière à la recherche et à l’innovation comme c’est le cas dans la plupart des grandes puissances mondiales qu’il a visitées.
«Ce sont les grandes inventions qui ont souvent mené au développement socioéconomique de la plupart des pays de ce monde, et nous nous sommes dit que la situation de l’Afrique ne se devrait pas d’être différente», a-t-il déclaré au micro de Lebledparle.com
«Le but est concrètement de mettre en place une sorte de plateforme entre 4 entités, la première étant la communauté scientifique qui porte la recherche ,la deuxième étant l’État et la troisième étant les entreprises et les institutions à caractère scientifique et enfin la société civil pour faire émerger des solutions viables et novatrices pour l’économie, la santé et l’industrie», ajoute Foé Essomba.
Pour lui, il ne s’agit pas de faire de tous les camerounais des inventeurs de renoms, mais d’essayer tout au moins de déceler parmi eux eu, un maximum d’«Arthur Zang».
Professeur Wilfried Mbacham à la supervision
L’universitaire chapeaute le comité scientifique qui sera chargé d’évaluer la pertinence de tout ce qui sera fait et entrepris au cours de cette grande rencontre.
«Le comité scientifique est constitué de professeurs de renommée internationale. Il a été créé pour superviser les 5 aspects d’une recherche scientifique. Avec ce comité, nous allons assurer la qualité de ce qui est présenté, la qualité de ce qui est discuté ainsi que la qualité de ce qui est mis à la portée du jeune scientifique dans cette foire internationale», nous indique Wilfried Mbacham au sujet de sa responsabilité.
Arthur Zang : Un ambassadeur de choix
Son nom est bien connu dans l’univers scientifique national et international. Cela va certainement de soi, puisqu’ il est l’inventeur du célèbre cardiopad, une tablette informatique capable de reproduire un électrocardiogramme et de le rendre accessible via internet à un cardiologue pour analyse. Le diplômé de l’École nationale supérieure polytechnique de Yaoundé est un modèle de réussite dans le domaine de l’invention au Cameroun. C’est donc à juste titre qu’il a été sollicité comme ambassadeur de L’YFIAR.
«Mon rôle sera premièrement de contribuer à la promotion de l’évènement en amenant les jeunes à participer, à venir poser des questions, découvrir des projets mais également participer à cet évènements pour partager mon expérience avec les jeunes chercheurs, des jeunes entrepreneurs qui aimeraient à partir de projets de recherche créer des entreprises tout en montrant comme on peut vivre de ses recherches, comment on peut développer des solutions aux problèmes que nous rencontrons dans notre société», précise Arthur Zang, PDG de Himore Medical equipements au micro de Lebledparle concernant les spécificités de son statut d’ambassadeur de la foire.
La communauté scientifique nationale et au-delà donne donc d’ores et déjà rendez-vous à tous les jeunes africains intéressés par la recherche et l’innovation à la première édition de L’IFYAR du 1er au 5 décembre avenir.