Dans une tribune libre partagée ce 15 février 2023, l’auteur de « C’est le soleil qui m’a brûlée » craint que les présumés coupables dans l’affaire Martinez Zogo finissent par regagner la liberté sans avoir répondu de leurs actes.
Lebledparle.com vous propose ci-dessus l’intégralité de sa sortie épistolaire
Des incongruités dans la narration des meurtriers de Martinez Zogo et de ses commanditaires. Ce que chacun de ces hommes veulent dire aujourd’hui est une absurdité. En effet, chaque geste posé contre Martinez Zogo était suffisant pour l’achever. Vous introduisez une barre de fer dans l’anus de quelqu’un, cette barre de fer va forcément détruire des organes vitaux, la personne va mourir.
Vous donnez des coups de fer sur le crâne de quelqu’un, cela va fatalement provoquer un traumatisme crânien il meurt. Vous faites boire de l’acide à quelqu’un, il meurt dans d’atroces souffrances Vous coupez les doigts de quelqu’un, il va se vider de son sang et mourir. Vous voulez échapper à la sentence en évoquant un groupe WhatsApp crée et infiltré par des inconnus. Comme si même un bébé ferait cela. Vous prétendez avoir jeté Martinez sur le terrain Vague, très fréquenté et où ne on l’a retrouvé qu’au bout de cinq jours ? Petits bandits, vous mentez mal. Vos commanditaires et vous-mêmes devez payer pour ce crime odieux que vous aviez commis.
Justice pour Martinez Zogo et que la Justice Camerounaise fasse son travail au lieu de tourner autour du pot. Il ne faut pas remettre dans la nature des serial Killers. On le sait déjà le président directeur général (Pdg) du Groupe L’Anecdote Jean-Pierre Amougou Belinga, son collaborateur le journaliste Bruno Bidjang et les autres tous arrêtés dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Martinez Zogo ont été conduits hier 14 février 2023 au Tribunal militaire de Yaoundé. Arrivés dans cette juridiction, ils sont restés dans ses cellules jusqu’à minuit où ils ont été sortis. Et c’est à minuit qu’ils ont été conduits au Secrétariat d’Etat à la défense (Sed). On apprend d’une de nos sources qu’après leur arrivée les magistrats militaires sont allés en conclave au ministère de la Défense avec Joseph Beti Assomo et pendant ce temps, les avocats, les familles et les collègues des suspects attendaient encore au Tribunal militaire. Au finish on aura appris que le Tribunal militaire a décidé de les renvoyer au Sed pour complément d’informations. Le journaliste Alex Gustave Zebaze dit comprendre cette demande de la juridiction militaire.