Ce mardi marque le 37e anniversaire de cette tentative de putsch orchestrée contre le régime du deuxième président camerounais alors qu’il venait de succéder à Ahmadou Ahidjo.
Tout part d’une épuration de son entourage visant de hauts gradés de « la garde républicaine » (actuelle garde Présidentielle) proches d’Ahmadou Ahidjo.
Paul BIYA met en retrait de nombreux officiers parmi les 1500 éléments qui composaient cette unité d’élite après avoir pris d’autres actes visant à se séparer de tous les collaborateurs jugés fidèles à l’ancien Président dont la suppression dans la constitution du poste de Premier ministre.
S’ensuit donc une grogne menée par le mouvement J’OSE, composé essentiellement de soldats du Grand Nord.
Dans le message des putschistes lu à la Radio, ils dénoncent un régime qui est venu « se remplir les poches » des fonds publics. La tentative est déjouée avec le soutien de soldats restés fidèles au nouveau Chef de l’État.
L’on enregistrement ensuite, des arrestations et condamnations. Officiellement, le coup fait 70 morts mais des organisations internationales évoquent 500 morts…