Dans le cadre de l’association Smic (Organisation camerounaise solutions aux migrations clandestines), les leaders religieux mènent une campagne de sensibilisation sur les dangers de l’immigration clandestine au Cameroun.
Si l’immigration clandestine est plutôt prise par certaines personnes comme un moyen d’aller à la recherche des conditions de vie meilleures, il n’en est pas ainsi pour les religieux pour qui ce phénomène est un péché.
Diverses obédiences religieuses se sont réunies le 27 juin 2019 en vue d’édifier les fidèles sur les risques liés ce phénomène qui ne cesse de couter la vie aux Camerounais en aventure.
« Pour l’Islam, si tu voyages de manière irrégulière tu es un suicidaire. Donc si tu meurs, tu t’es suicidé et tu iras en enfer. Tu ne peux pas avoir la seconde vie éternelle », tel est l’essentiel du message de la rencontre que délivre l’imam de la mosquée d’Essomba à Yaoundé, Issah Moluh dans les colonnes du quotidien Le jour en kiosque ce mardi 3 juillet 2019.
Au cours de cette campagne dont le message était centré sur « Zéro glissement irrégulier. Je voyage Réglo ou je trouve ma part au Kamer », les hommes de Dieu n’ont pas manqué de relever que les parents ont leur part de responsabilités sur le sort réservé à leur progéniture.
« Pour l’Imam les parents iront aussi eux en enfer s’ils encouragent le chemin du désert », a martelé l’imam Issah Moluh. Pour signifier que certains parents sont auteurs de la déperdition de leurs enfants qui ne va pas sans conséquences.
« Il y a des personnes qui viennent me demander des prières pour que leur proche obtienne le visa. La prière que je fais est que la volonté de Dieu s’accomplisse et non celle des hommes », explique le Révérend pasteur Hervé Djilo, de l’Eglise évangélique du Cameroun, paroisse de Melen à Yaoundé.