Après l’incendie survenu à la résidence principale de Françoise Foning située au Rond-point Deido à Douala dans la nuit du 4 au 5 mars 2019, son fils aîné accuse une main criminelle.
Cette approche de l’héritier repose sur les traces de pas repérés sur les lieux, peu après le drame : « C’est une main criminelle. Il n’y a aucun doute là-dessus. Nous sommes meurtris. Tous les souvenirs que maman nous a laissés sont partis en fumée. C’est ici même que nous pensions faire le siège de la fondation Françoise Foning. Qu’est-ce qu’on nous veut encore ? Nous demandons aux uns et aux autres de nous apporter beaucoup de compassion », a déclaré Salomon Tsobgny au micro de nos confrères de Canal 2 international.
Objet de nombreuses convoitises, les héritiers de l’ancienne militante du RDPC n’envisagent pas céder la propriété de cette résidence. De ce fait, ils comptent régler le problème de la dette concédée pour cet espace convoité, qui jadis hébergea outre la résidence privée, une entreprise familiale ; en engageant des pourparlers avec la Société de recouvrement des créances et l’État du Cameroun.
Ils déplorent par la suite le fait que l’incendie survienne au moment où ils pensaient récupérer beaucoup d’objets qui s’y trouvaient, pour meubler le musée en gestation.
Selon l’aîné les enfants de Madame Foning, ce sont des souvenirs, objets d’art, diplômes, objets de voyages de leur mère qui sont partis en fumée.