L’enquête sur les causes de l’incendie survenu dans la nuit du 31 mai 2019 à la compagnie nationale de raffinage du Cameroun (SONARA), connait peu à peu son dénouement.
Sur les 13 unités de production que compte la raffinerie, 4 ont été consumées par les flammes. Suite à ce drame, le Premier ministre a ordonné une enquête dont les résultats devraient être connu au plus tard le 10 juillet 2019.
Mais avant même d’y arriver, les résultats d’une enquête judiciaire initiée par le gouverneur du Sud-Ouest, Bernard Okalia Bilai, créent déjà des vagues.
Selon des informations parvenues à la rédaction centrale de lebledparle.com, l’explosion n’était ni une attaque séparatiste ni un sabotage interne. Il est fort probable que l’incendie ait été provoqué à la suite d’une négligence.
À ce jour, près moins de 30 employés de la SONARA ont été entendus par des enquêteurs, dont le directeur général de la société, Jean-Paul Simo Njonou.
D’autres personnes ont été arrêtées pendant de longues heures et autorisées à rentrer chez eux avant d’être de nouveau convoquées le 20 juin 2019, convocation qui les mènera sous la garde de la gendarmerie.
Au moment où nous mettions cette information en ligne, le responsable des opérations Louis-Marie Tiako, chef de projet de la phase I Derrick Takere, Veronique Nkengue, responsable des finances et de la comptabilité, Alain Wa Lonla, responsable de la maintenance, et Mohaman Nayelwa, responsable de la qualité, de l’hygiène, de la sécurité, de l’environnement et de l’inspection, sont détenus pour interrogatoire à Limbe, sur ordre du conseil d’État principal. L’enquête judiciaire reprend ce lundi 24 juin.