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Incident du Péage d’Ekoko : « L’armée pour la nation, est d’abord son âme », Shanda Tonme

Dans une déclaration du Médiateur Universel, Shanda Tonme affirme que l’incident survenu à un poste de péage routier d’Ekoko à Nsimalen le 14 septembre dernier, et impliquant un officier supérieur de nos forces armées, a donné lieu à des dérapages inadmissibles sur les réseaux sociaux, laissant transparaître ouvertement, l’empressement de certains compatriotes à manquer de respect à l’armée, à vouloir à tout prix ternir l’image de l’institution.

Des officiers militaires de lArmee Camerounaise
Illustration : Des officiers militaires de l'Armée Camerounaise - DR

Dans une sortie parvenue à la rédaction de Lebledparle.com, le Président du Mouvement Populaire pour le Dialogue et la Réconciliation (MPDR)appelle à une grande prudence.

Lire ci-dessous, La délcaration du Médiateur Unierverselle:

Le Médiateur Universel

Président de la Commission indépendante contre la corruption et la discrimination (COMICODI)

Président du Mouvement Populaire pour le Dialogue et la Réconciliation (MPDR)

Déclaration de circonstance

Relative à un incident impliquant un officier supérieur de notre armée

Qui a intérêt à ternir l’image, la crédibilité et la réputation

de nos forces de défense et de sécurité ?

 RECOMMANDATION DE LA PLUS GRANDE PRUDENCE, DE LA NECESSAIRE RESERVE AINSI QUE D’UN INDISPENSABLE PATRIOTISME

 Sans qu’il soit besoin de considérer un citoyen plus qu’un autre, de reconnaître à un citoyen ou à une citoyenne des droits et des devoirs plus importants ou moins importants, il est très important pour tous, de ne pas se tromper de combat, d’époque, de pays et surtout d’enjeux. Nous ne pouvons pas, nous ne saurions, nous ne pourrions jamais encourager quelques-uns, à se livrer à des comportements contraires à l’éthique. Mais il doit être tout à fait clair et compris, qu’aucune société ne saurait fonctionner en foulant aux pieds ce qui dans l’éthique et l’ordonnancement politique et institutionnel, constitue le premier symbole de l’Etat et de la République. Il s’agit des forces de défense et de sécurité. FDS

L’armée pour la nation, est d’abord son âme, sa source et principale barricade contre toute atteinte à l’intégrité, à la considération et à l’identité de qui nous distingue sur la scène internationale, de ce qui nous rend différent et spécial. Se comporter de manière à porter atteinte à ce symbole, quelle que soient les circonstances, c’est prendre le risque d’une haute trahison. C’est un postulat indiscutable autant qu’incontestable et suprême.

L’incident survenu à un poste de péage routier, et impliquant un officier supérieur de nos forces armées, a donné lieu à des dérapages inadmissibles sur les réseaux sociaux, laissant transparaître ouvertement, l’empressement de certains compatriotes à manquer de respect à l’armée, à vouloir à tout prix ternir l’image de l’institution. C’est dommage, et c’est inacceptable, parce que sans aller chercher à la source, sans procéder à un recoupement impartial, cons&quent et professionnel, des esprits légers se sont livrés à des débordements de langage intolérables.

Personne ne doit oublier que nous sommes dans un pays en état de guerre latente, grave et chargé d’incertitudes. Nos forces de défense et de sécurité dont des éléments tombent chaque jour sur différents fronts, méritent plus de considération et de respect. Certes, des abus existent et nous les dénonçons, à l’instar de la multiplication des féminicides en leur sein ou encore des actes de quelques marginaux égarés du reste vite sanctionnés et mis à l’écart par le MINDEF, le SED et le DGSN. Ce n’est un secret pour personne et ce n’est pas propre au Cameroun.

En tout état de cause, J’en appelle aux auteurs des publications irrespectueuses qui travestissent les faits sur cet incident, à revoir leurs méthodes de travail. Une citoyenne ne peut pas se livrer publiquement à des élans d’injures contre un général, parce qu’elle accumule ses frustrations venues de ne on sait où. Il ne faut pas encourager ça, mais alors pas du tout, au risque de se tirer une balle dans le pied.

La nation n’existe dans son intégrité, sa sécurité et sa crédibilité, que si les forces de défense des trois catégories, en jouant son rôle, jouissent concrètement, effectivement et permanemment de la pleine et forte confiance des citoyennes et des citoyens. C’est un fait, et chacun de nous doit en faire un serment personnel./. 


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