Cette décision, qui fait grand bruit dans le milieu éducatif, vise à promouvoir l’excellence et à lutter contre les pratiques qui ont longtemps terni l’image des examens officiels. En effet, de nombreux observateurs dénonçaient depuis des années la facilité avec laquelle certains candidats obtenaient leur diplôme, même avec des connaissances très limitées.
Cette nouvelle exigence a été accueillie avec enthousiasme par la plupart de la population, qui y voit une réelle avancée pour l’éducation au Cameroun. Selon Ekani Ottou, cette mesure est à saluer car elle permettra d’éviter que des étudiants mal préparés n’intègrent les classes supérieures et ne se retrouvent en difficulté.
La fin des passe-droits ?
Cette décision met fin aux rumeurs persistantes selon lesquelles les résultats des examens officiels étaient souvent manipulés, permettant à certains candidats d’obtenir leur diplôme avec des notes largement inférieures à la moyenne requise. Désormais, le seuil de 1020 e/st clairement défini et devrait rendre plus difficile toute tentative de fraude.