Les expériences sont mêlées de rose et d’épines. Les étudiants qui décident de poursuivre des études à l’étranger ont l’opportunité de découvrir de nouvelles cultures, de rencontrer des gens de différents horizons et de développer des compétences qui leur seront utiles pour leur future carrière.
« J’ai choisi de poursuivre mes études en France parce que je voulais améliorer mon niveau de français et découvrir la culture française« , explique Jean-Pierre, un étudiant camerounais qui poursuit des études de commerce à l’université de Lyon. « J’ai été très impressionné par la qualité de l’enseignement et la diversité des étudiants qui viennent de différents pays du monde« .
« Je me sens très à l’aise en Allemagne« , ajoute Marie, une étudiante camerounaise qui poursuit des études d’ingénierie à l’université de Berlin. « Les gens sont très accueillants et je me sens intégrée dans la communauté étudiante.
Mais poursuivre des études à l’étranger peut également être difficile et déstabilisant. Les étudiants camerounais qui poursuivent des études à l’étranger doivent souvent faire face à des défis tels que la barrière de la langue, les différences culturelles et les difficultés financières.
« J’ai eu du mal à m’adapter au système éducatif américain« , explique Marie, une étudiante camerounaise qui poursuit des études de médecine à l’université de New York. D’aucun estime que les cours sont très intensifs et il faut travailler beaucoup pour réussir. Comme autres problème, étudiants évolue souvent dans la solitude loin de leur parents.
« Je me sens souvent seul et je manque de ma famille et de mes amis », ajoute Jean-Pierre. « Mais je sais que je suis ici pour une raison et que je dois travailler dur pour atteindre mes objectifs ».
Il est donc évident que poursuivre des études à l’étranger peut être une expérience enrichissante et exaltante pour les étudiants camerounais. Mais il est important de se préparer bien et d’être prêt à faire face aux défis qui peuvent surgir. Avec détermination et persévérance, les étudiants camerounais peuvent réussir à l’étranger et retourner au Cameroun pour contribuer au développement de leur pays.
Étudier à l’étranger en tant que Camerounais ou africain demande beaucoup de courage, de résilience et l’amour du travail bien fait.
Voici d’autres avis anonymes compilés par Lebleparle Campus :
« Ce n’est pas évident de trouver sa place. Il faut se créer la place, parce que le racisme c’est partout. Ta peau elle est noire, dès que quelque chose se passe mal, on va t’indexer. Il faut beaucoup travailler. Tu peux être sujet à des rejets. »
« Il y a aussi un déracinement culturel. Il faut s’intégrer, chose pas facile. Il faut avoir un mental d’acier. »
« Tu vas t’imposer par ton travail. Si un Européen, Américain ou Asiatique travaille 2 fois, tu dois travailler 4 fois plus en plus, tant qu’Africain. »
« Il n’y a en qui excelle. Il te faut une dose de résilience. J’ai ma fille qui est de teint noir à qui on a contraint de faire des séries littéraires. or, elle avait des capacités en sciences. Étant donné qu’elle avait obtenu son baccalauréat C avec 17 de moyenne. »
« Personnellement, depuis que je suis arrivée ici, je n’ai pas encore subi de racisme. Tout le monde se comporte correctement envers moi. Ici, tout le monde a ce qu’il mérite, si tu es meilleur, alors tu as la place du meilleur, ainsi de suite.
Bien sûr qu’on parvient à exceller. Si tu travailles, tu réussis, tu ne travailles pas, tu ne réussis pas. Il est quand même vrai que vu notre statut d’étudiant étranger, on doit fournir beaucoup plus d’efforts que les autres.
Notamment quand il faut chercher des stages, des alternances, etc… quand tu n’as pas eu une expérience professionnelle ici à l’étranger, c’est compliqué au début, mais il faut juste savoir mettre avant ses compétences, chercher à se démarquer.
C’est à nous étudiants étrangers de donner de la valeur à ce qu’on a fait dans notre pays avant d’arriver ici. Sinon à part ça, un autre défi des étudiants étrangers, ce sont les démarches administratives, qui sont nombreuses et prennent énormément de temps. »
« Le climat, certes c’est pas la même chose que chez nous en Afrique, on fini par s’habituer. Au début c’est difficile surtout si on est venu sans des vêtements chauds. Mais après, on fini par s’habituer parce qu’on a pas le choix.
Le système éducatif, il est différent parce que les cours sont allégés, ce n’est pas dense et stressant comme à l’ESSTIC par exemple. Mais il faut avouer que ça dépend des écoles aussi.
Mais sinon, il y a aussi beaucoup d’avantages, en dehors des cours qui sont plus allégés, on a aussi le fait qu’on a droit à des stages rémunérés, ou alors on peut travailler dans une entreprise en même temps qu’on fréquente.
C’est-à-dire qu’une entreprise paye la totalité de ta scolarité pour que tu te formes et tu travailles pour eux par la même texte, et il te paie à la fin du mois en dehors de ça. »