Cette nouvelle tradition vise à renforcer l’esprit universitaire et à donner une touche de solennité à la cérémonie de matriculation. Cependant, selon ce qu’a appris Lebleparle Campus, certains étudiants et parents estiment que cela représente une charge financière supplémentaire, alors que les frais universitaires sont déjà élevés.
Il reste à voir comment cette nouvelle tradition sera accueillie par la communauté universitaire et comment elle contribuera à renforcer l’identité de l’Université de Buea. Cette initiative vise à instaurer une fierté académique et une unité tout en abordant les problèmes récurrents entourant la focalisation de l’événement sur les vêtements extravagants.
Préserver la dignité des étudiants
En annonçant la nouvelle politique, le vice-chancelier, le professeur Ngomo Horace Manga, a déclaré : « C’est une étape vers la préservation de la dignité de nos étudiants et le maintien de la solennité de la cérémonie de matriculation. Nous voulons que chaque étudiant de première année se concentre sur le jalon académique, et non sur les pressions sociales liées à l’apparence. »
Des réactions mitigées
La mesure a reçu un accueil chaleureux de la part de nombreux étudiants, qui la voient comme un moyen de réduire les pressions sociales et de promouvoir l’inclusivité. Cependant, tout le monde n’est pas satisfait. Une taxe de location de 5 000 XAF pour les robes a provoqué une vague de critiques, certains étudiants dénonçant le fardeau financier supplémentaire.
Les robes académiques seront disponibles à la location à partir du 20 novembre via le système de finances en ligne de l’université. Les étudiants sont tenus de rendre les robes avant 16 heures le jour de la matriculation pour éviter des frais supplémentaires.
L’Université de Buea espère que cette nouvelle tradition réduira les conséquences émotionnelles sur ses étudiants en créant un environnement exempt de pressions sociales inutiles. Il reste à voir si cette initiative inspirera des politiques similaires dans d’autres universités camerounaises.
