Lebledparle.com apprend que trois malfrats sont en détention provisoire à la prison centrale de Kondengui pour avoir agressé l’avocat Me Raymond Avodo.
Les faits sont contenus dans le N° 303 du journal Kalara à la page 10,dans son édition de ce 9 juillet 2019.
Selon le journal, Simon Kane Edimo Alias Commandant Zabra, Raymond Ulrich Ndoé Ndoé et Mouliom Mohamed sont écroués à prison centrale de Kondengui pour avoir violemment agressé Me Raymond Avodo.
En effet, rapportent nos confrères, les faits se déroulent le 5 septembre 2016 au lieu dit Monti dans la ville de Yaoundé.
« Trois individus à bord d’une motocyclette, armée de machettes ont à partie l’avocat qui passait un coup de fil. L’un des assaillants lui a asséné une gifle qui a fait tomber le téléphone du plaignant. Pendant qu’un des malfrats ramassait l’appareil, Me Avodo a voulu le neutraliser en lui ôtant son pistolet, mais au moment où il s’apprêtait à le dégainer, il va recevoir un coup de machette sur le bras qui portait l’arme qui s’est retrouvé par terre. C’est alors que l’un des bourreaux va s’emparer du pistolet », raconte dans les colonnes du journal de Christophe Bobiokono le commissaire du gouvernement au Tribunal militaire de Yaoundé. Au cours de l’audience tenue le 2 juillet 2019.
Malgré cette violence farouche que lui ont imposée ses bourreaux, la victime parviendra à se tirer d’affaire ; direction hôpital où elle en ressortira avec « une incapacité temporaire de travail de 35 jours ».
Après enquête, les forces de l’ordre sont parvenues à mettre la main sur les trois brigands qui plaideront coupable à la demande du magistrat.
Accusé de s’être emparé du pistolet du plaignant, Simon Kane Edimo nie les faits en soulevant une incohérence des faits relatés par la partie adverse : « quand M. Avodo a vu venir M. Avodo, il a pris la poudre d’escampette ».
En attendant le 2 aout 2019, date à laquelle le tribunal devra rendre son verdict, le commissaire du gouvernement conclut que « Ces faits sont constitutifs de vol avec violence en coaction avec port d’armes à feu et port et détention d’armes de défense et blessures légères », rapporte l’hebdomadaire du monde juridico-judiciaire.