L’accomplissement de cet acte ignoble, ferait partie des conditions que lui aurait imposées un marabout pour devenir proviseur.
« Proviseur à tout prix ». Ce n’est pas le titre d’un film fiction, mais un fait réel si l’on s’en tient à sinotables.com. D’après ce site d’information en ligne, un enseignant a été surpris il y a quelques jours, en train de s’envoyer publiquement en l’air avec une folle bien connu des populations de Dschang. Il sera identifié comme enseignant et surveillant général d’un lycée de l’arrondissement de Nkongni dans le département de la Menoua.
«On s’est demandé comment un monsieur en veste pouvait venir prendre une folle aussi sale dans sa voiture et s’en aller avec elle », a indiqué un moto-taximan, témoin de la scène, à cette source. Craignant qu’ils soient sur les traces de l’un des auteurs de crimes rituels qui ont le vent en poupe dans la localité, ils vont les suivre furtivement. Loin des organes humains souvent mutilés, le « teacher », avait plutôt besoin d’autre chose.
«On a retrouvé le véhicule garé dans les environs de l’école anglophone. Le monsieur était en train de faire l’amour avec la folle. C’est alors qu’on a appelé la police qui est venue le prendre », poursuit cette source.
Selon d’autres témoignages, l’enseignant, pris de panique, a tenté de faire croire que cet acte lui a été recommandé par « son marabout ». En effet, aurait-il argué, il s’agit d’une condition à remplir (cinq fois) s’il veut être promu directeur de collège d’enseignement général (CES) ou proviseur de lycée.
Selon les mêmes sources, l’enseignant ne serait pas à sa première expérience avec cette folle. Puisqu’une fois interpellé, la folle l’a suivi au commissariat. Elle y allait revendiquer sa paie. « Je veux qu’il me paie. Il ne m’a jamais donné l’argent», aurait-elle lancé. La police n’a pas souhaité s’exprimer sur cette affaire; en dépit de la présence du véhicule du professeur obsédé du poste de proviseur, à la fourrière. Le professeur quant à lui n’a pas été retenu, car il se rendait à Douala la même nuit pour « affaire très importante ».