Robert Bapooh Lipot répond à Pierre Baléguel Nkot qui a rendu publique une déclaration de l’Union des populations du Cameroun(UPC) menaçant de boycotter les élections.
Rappel des faits
A l’issue des travaux du contentieux préélectoral des législatives et municipales 2020 menés du 19 au 20 décembre 2019 par le Conseil constitutionnel, Robert Bapooh Lipot n’est pas dans la course. Néanmoins, le secrétaire général « légal » a dit continuer à exercer dans le parti des crabes en tant que tel tout en préservant les intérêts de la Nation.
Par contre, la faction de Pierre Baléguel Nkot, candidat élu en 2017 par ricochet candidat « légitime » a vu certaines de ses listes jugées recevables après étude des recours par Clément Atangana.
Contre toute attente, le SG légitime de l’UPC signe une déclaration émaillée des menaces de boycott du rendez-vous électoral du 9 février 2019.
Réaction de Robert Bapooh Lipot
Une position que Robert Bapooh Lipot, député sortant à l’Assemblée nationale ne partage guère dans un communiqué de presse datant du 24 décembre et dont Lebledparle.com a eu extrait.
Dans ce communiqué, il « condamne sans réserve, la culture de l’instabilité permanente, du chaos et de diktat érigée en politique par les extrémistes de tous bords qui en ce moment cherchent par tous les moyens à impliquer l’UPC dans le plan de déstabilisation du Cameroun », écrit-il.
Vu vous cet angle, « l’UPC réitère son soutien aux institutions de la République et à ceux qui les incarnent, aux forces de défense et de sécurité dans l’accomplissement de leur missions régaliennes », a-t-il martelé.
Jusqu’à présent, la faction Baléguel Nkot ne s’est plus prononcée. D’ailleurs, Paul Atangga Nji dont elle exigé le départ du gouvernement est encore ministre de l’Administration territoriale, nommé depuis le 4 janvier 2019 par le chef de l’Etat.