M. Mbah Éric Mbah le batonnier de l’ordre des avocats au barreau, a qualifié l’arrêté de contraire aux droits et libertés fondamentaux du peuple et inadapté au contexte actuel.
Le 16 juillet, le Préfet du Mfoundi avait émis un arrêté stipulant qu’une interdiction de séjour pourrait être appliquée à toute personne appelant au soulèvement contre les institutions publiques ou s’engageant dans des actions susceptibles de perturber l’ordre public.
Pour contester cette mesure, l’Ordre des avocats s’appuie sur le préambule de la constitution qui garantit que « toute personne a le droit de se fixer en tout lieu et de se déplacer librement ».
En attendant une réponse du Préfet, l’Ordre des avocats reste préoccupé par ce qu’ils considèrent comme une décision arbitraire.